Ses proches la surnomment « Mamie Yoyo ».Yolande Hameau, 60 ans, aide comptable, se passionne pour la peinture depuis une quinzaine d’années.
Mamie Yoyo et quelques-unes de ses oeuvres
Venue à la peinture grâce à une copine, cette habitante de Saint-Mars-La-Brière fait désormais partie de l’association « Sur les pas des artistes ». Elle pratique la peinture à l’huile, l’aquarelle et la gouache… chaque semaine pendant 2 heures.
« Mamie Yoyo » a déjà vendu des tableaux mais uniquement des commandes. Aimerait-elle vendre davantage ? « Je n’aime pas vendre mes tableaux. Cela me rend nostalgique », confie-t-elle.
Selon la taille chaque œuvre lui prend en moyenne 6 à 8 heures. Elle aime beaucoup le style nature morte. Elle n’a pas de peintres en particulier qui l’inspire.
Depuis 1 an et demi, elle s’est mise à la fabrication de vitraux. Un art qu’elle a découvert lors d’une visite du musée du vitrail de Chartres.
Une création lui demande environ 12 heures selon la taille.
Elle peaufine son savoir faire avec l’association « Art et Création Dunois » une fois par mois pendant à peu près 3 heures.
« Mamie Yoyo » préfère la peinture ou le vitrail ? Après un petit moment de silence, elle sourit : « Je préfère le vitrail car c’est encore nouveau pour moi. »
Colynn Lochon, Léa Loriot, Laura Loriot et Boris Lair, 3e ODP
Gala de danse 2014, groupe 14 ans et plus en modern Jazz. Le thème de cette année-là était « les gens dans la rue ». Nous interprétions des «gitans».
Le club de danse « Mimosa », implanté dans le quartier des Bruyères, a été créé en 1962. C’est l’un des plus anciens groupes dansants du Mans avec celui de la Chasse Royale.
Les responsables du club nous en disent un peu plus :
Pourquoi a-t-il été créé ?
Il a été créé pour deux sections : la danse sous le nom de « groupe Mimosa » pour les jeunes et aussi des activités pour les seniors (banquets, jeux de cartes, voyages…).
En 1977, un changement dans le club a été imposé : le groupe de majorettes est devenu un groupe dansant. Nombreuses furent les participations au Carnaval d’été du Mans, avec le groupe dansant et un char élaboré par les bénévoles du Comité des Fêtes. Tous les ans, nous avions un prix.
Nous avons participé à de multiples événements dans l’Ouest, à St Malo, à Cancale, et en région parisienne à la fête du Pipiou au Petit Clamart avec groupe dansant et musique. Puis ce furent des défilés de mode et des prestations de pom-pom girls au MSB à la Rotonde. Les activités se sont élargies ensuite à la danse contemporaine et certaines années aux claquettes et au théâtre.
Chaque année, notre objectif est de préparer les élèves au gala que nous donnons à la Salle des Concerts au Mans. Nous créons environ 250 costumes pour chaque nouveau spectacle.
Actuellement le groupe compte environ 80 élèves avec deux monitrices bénévoles donnant des cours chaque semaine.
Quels styles de danse proposez-vous ? Combien d’élèves y-a-t-il et de quel âge ?
Les styles de danse proposés sont la danse éveil (de 4 à 6 ans) avec 12 élèves ; le street jazz (10 à 13 ans), où il y a 15 élèves ; street jazz (14 à 17 ans) avec 19 élèves ; street jazz (18 ans et plus) avec 18 élèves.
Nous enseignons également le modern jazz et la danse africaine mais cette année nous n’avons enregistré aucune inscription à ces cours.
Que pouvez-vous nous dire à propos du gala de danse ?
La date du gala est le 23 Mai 2015 au Mans au Palais des Congrès. Son thème est « Les sentiments ». Tous les membres du club et certains élèves aident à l’organisation.
Quels sont les tarifs pour assister au spectacle et pour s’inscrire au club ?
Pour le spectacle, le tarif adulte est de 7 € (à partir de 12 ans) ; pour les enfants âgés de 3à 11 ans, il est de 2 € mais pour les enfants de moins de 3 ans c’est gratuit.
Le tarif d’inscription pour le street Jazz, le modern Jazz et l’éveil s’élève à 145€ pour l’année.
Quant à la danse africaine, le tarif se situe entre 160 € et 190€, selon la catégorie.
Comme tous les ans, le Conseil départemental de la Sarthe a offert à tous les élèves de 3ème du Collège les Sources un chéquier de 72€ pour la culture, le sport et les loisirs. Qu’ en est-il de son utilisation? Quelques élèves ont accepté de nous répondre ?
Colynn, Zyneb, Léa, Laura nous ont confié avoir utilisé leurs chèques collèges pour acheter différents livres demandés par les enseignants : Sobibor de Jean Molla étudié en cours de Français et un cahier de TD pour le cours de physique-chimie.
Ces chèques ont permis aussi à Zyneb de s’inscrire à l’UNSS du collège, d’aller à la patinoire pour 0,70 € au lieu de 6,70€, comme Colynn, d’ailleurs.
Ces chèques ont permis à ces 4 élèves d’accéder aux cinémas du centre ville et ainsi voir plus de films qu’elles n’en auraient vus en temps normal. Elles ont pu assister à de nombreuses séances présentant des films récents : Annabelle, Le Labyrinthe, Fast and Furious 7, Bob l’éponge, Divergente 2, American snipper, Hunger Games et Spiderman.
Jason Magalhaes, Damien Morais, Péan Yannai, 3e ODP
Lucie Vandevelde est illustratrice pour la jeunesse. Elle adore son métier car selon elle : « Il faut être passionnée quand on exerce un métier avec un statut d’indépendant. Je suis déclarée à la Maison Des Artistes. Ce statut reste assez précaire ». Elle illustre des livres mais pas seulement. Elle travaille aussi pour des agences de communication dans la publicité, la presse, pour des galeries ou des municipalités.
A la question «Lorsque que vous étiez enfant, dessiniez-vous beaucoup ?», elle répond qu’elle était comme tous les autres enfants. Sa vocation ne s’est révélée qu’à 12 ans. Elle suivait alors un cours d’arts plastiques encadrés par un artiste, Alain Buot, le mercredi après-midi, à Cherbourg. Les élèves de l’atelier ont réalisé plein de projets dont une œuvre de mail art qui consiste à envoyer un projet artistique à tout son réseau et après ce réseau répond sur le même thème. Pour Lucie Vandevelde, ce fut l’élément déclencheur. Le mail art l’a orientée vers le métier d’artiste. Comme une évidence, elle a compris qu’elle aimait créer, faire des choses avec ses mains.
« J’aime dessiner de tout, et paradoxalement, surtout dessiner des choses que je ne sais pas dessiner. Ce qui me plaît dans la création, c’est explorer des choses que je ne sais pas faire parce que c’est là où je grandis, où j’apprends ». Elle utilise différentes techniques, peint à l’aquarelle, fait des collages, peint des journaux. Elle aime utiliser des matériaux différents. Elle travaille avec le graphite, le crayon de bois, des crayons noirs de différentes tailles, de l’encre de Chine, des crayons de couleur, des pastels gras, des crayons secs, de la gouache, parfois de l’acrylique et également à la palette graphique sur ordinateur avec le logiciel Photoshop.
Elle trouve surtout son inspiration dans la culture : le théâtre, l’opéra (ex: la Flûte Enchantée), tous les spectacles d’arts en général, et la littérature pour adultes car c’est une grosse lectrice. Elle va régulièrement voir des expositions d’autres artistes, pour se tenir au courant et inconsciemment se nourrit de leur travail. Les peintres Klein, Matisse et Picasso l’ont influencée.
séance d'art visuel avec les élèves de la Maternelle Louis Pergaud et les élèves d'ULIS du collège Les Sources
Lucie Vandevelde intervient de temps en temps en milieu scolaire. Le 20 mars dernier, elle a mené une séance d’art visuel avec des élèves de l’école maternelle Louis Pergaud et la classe ULIS du collège Les Sources. Elle est partie d’un travail collectif sur le thème du jardin. Elle a commencé par la lecture de l’un de ses livres, Le Jardin Des Secrets, pour faire le lien entre le thème et la fresque à réaliser. Le livre permettait d’avoir une base pour aborder les éléments graphiques du jardin. Les élèves sont partis de grands gestes, sur une feuille de 4 X 1,5 mètres vers des gestes au fur et à mesure beaucoup plus minutieux.
Elle a choisi d’apporter « sa petite graine plastique ». « Ça m’intéresse de travailler avec des enfants, participer, amener une compétence et un savoir-faire qui viennent compléter un gros projet parce que cela a du sens. D’ailleurs, il y a des projets graphiques que je n’accepte pas car je ne me fais pas démarcher par des écoles qui sont dans une dynamique de consommation. J’ai accepté ce projet pour compléter un projet artistique qui a été pensé par les enseignants, M. Vérot, Mmes Lenoir et Pons ».
Ema Bourdet, Manon Leseultre et Elisa Gicquel, 5eB
Christine Kerhamon, professeur d’EPS, anime l’option Cirque avec son mari.
Quel fut le point de départ de l’option cirque au collège Les Sources ?
Je pense que la création de cette option fut motivée par « Le Mans fait son cirque » avec la volonté de rendre l’activité cirque accessible à des enfants des quartiers sud et de développer la culture « cirque, section sportive ». L’option a ensuite évolué pour respecter les textes de l’Éducation Nationale.
Pourquoi avoir choisi d’enseigner cette option ?
Je ne l’ai pas choisie. Lorsque les élèves sont devenus trop nombreux pour un seul professeur, M. Kerhamon, j’ai commencé à encadrer moi aussi l’option Cirque.
Entre 2008 et 2011, le nombre de volontaires n’excédait pas 16 élèves mais en 2012 leur nombre a explosé et atteint les 37 élèves pour redescendre lentement vers une vingtaine en 2015.
Nombreuses sont les candidatures à l’option cirque en 6e et un grand nombre d’élèves de 5e aimeraient poursuivre en 4e.
Quel est le but de l’option Cirque ?
Il s’agit avant tout pour l’élève de restaurer l’estime de soi, voire l’améliorer et mieux réussir sa scolarité et sa vie personnelle.
L’option Cirque permet ainsi de travailler notamment la concentration, la coordination, la souplesse et l’équilibre, la persévérance, la connaissance et le contrôle de soi, la communication, le respect, l’autonomie, l’expression, l’acceptation du regard et du jugement, et bien sûr la culture cirque.
Les élèves pratiquent l’acrobatie (salto avant et arrière), l’équilibre (monter sur des gros ballons, marcher sur des cordes, monter sur des échasses) et la jonglerie avec des balles, des quilles ou des foulards.
Quel est votre investissement ?
L’option Cirque demande un peu plus d’attention qu’un cours d’E.P.S. car c’est une activité à « risques potentiels », avec beaucoup de matériels à manipuler. Il faut aussi beaucoup observer les élèves pour identifier leurs besoins. Ceci est conseillé pour qu’ils puissent progresser.
La préparation du spectacle nous prend beaucoup de temps de conception, de réflexion autour des numéros, des titres, des enchaînements. Puis il faut faire les programmes, les affiches, les répétitions, le montage de musique sur ordinateur. Tout cela représente beaucoup de temps mais les élèves et les parents sont satisfaits du résultat. C’est un grand moment d’émotion chaque année.
Le spectacle en lui-même coûte peu voire rien du tout au collège car nous réunissons au maximum les choses des années précédentes. On achète parfois un peu de tissu. On demande aux élèves de choisir des vêtements à eux aussi.
Que pouvez-vous nous dévoiler sur le futur spectacle de fin d’année ?
Il aura lieu au gymnase près du collège les Sources comme d’habitude. La thématique du spectacle tourne autour des mots importants de la vie : émotions (ex : peur, joie…), sentiments (ex : l’amitié, l’amour…) et grands principes (ex : coopération, liberté…).
Quant aux décors, nous n’avons pas encore d’idée particulière. Parfois nous travaillons avec le professeur d’Arts Plastiques et la classe d’ULIS. Parfois, nous jouons sur les couleurs des vêtements, les costumes et/ou accessoires. Peut-être allons-nous accrocher les mots retenus pour les numéros sur le fond de scène (40 m. de tissu noir que j’ai cousu il y a 6 ans). Tout cela évolue au fur et à mesure que se construisent les numéros jusqu’au jour final du spectacle.
Les élèves peuvent aussi participer au choix des morceaux musicaux.
Le collège les Sources est associé à la M.P.T Jean Moulin où sont organisés des ateliers pour participer au carnaval des quartiers. Les élèves de l’option Cirque défilent à la parade Le Mans fait son cirque. La prochaine aura lieu en 2016.
Benjamin, actuellement assistant d’éducation au collège Les Sources au Mans, est aussi un des membres du groupe de rap Youngstersz. Son nom de rappeur est Yako.
logo du groupe Youngsterz
Parle- nous un peu de ton groupe de rap et de ton rôle :
« Le groupe a été créé en janvier 2013. Il se compose d’une dizaine de membres passionnés issus d’origines diverses dont : Jackflaag, Heezy, Jeune Yous, LSK, Sonp’r, KMR, Jessyowens, moi Yako et d’autres … Jackflaag est le créateur du groupe. Infographiste de métier, il a aussi réalisé le logo de Youngsterz.
Pour ma part, je suis rappeur, musicien et je m’occupe de la prise de voix, car j’ai un studio chez moi.
Nos chansons sont composées par un beatmaker (compositeur-arrangeur) ou bien nous téléchargeons sur internet des compositions instrumentales gratuites sur le site Soundclick.
Avez-vous un producteur ou une maison de disques qui s’occupe de vous, de vos activités artistiques, qui organise vos tournées ?
Nous n’avons ni producteur ni maison de disques. Mais nous travaillons avec la ville du Mans. Tous les mercredis, nous proposons un atelier d’écriture à la salle Pierre Perret de 17h30 à 20h.
Nous nous produisons à la Fête de la Musique et au Spot (Skate Park) où doit se dérouler régulièrement le Mouv’Mans, scène ouverte aux spectacles de musique et danse urbaines. Nous participons aussi aux Trophées des légendes urbaines, tremplin musical des Saulnières.
Nous avons une petite notoriété sur le Mans. Nous sommes surtout des artistes locaux qui essayons de nous faire un nom… pourquoi pas à l’échelle nationale.
Parallèlement à tes activités de rappeur, poursuis-tu des études ?
Oui, mon objectif principal est la réussite dans mes études. J’envisage de préparer le Brevet Professionnel JEPS Activités Gymniques de la forme et de la force.
La musique est comme un plan B : ce serait super de réussir dans ce domaine aussi ! »
Annie Galipot dans sa nouvelle galerie où elle expose ses tableaux
Annie Galipot, née en 1953, habite en Sarthe.
Elle vit et travaille à Mulsanne. Depuis sa retraite, elle a une passion : la peinture, elle en a donc fait son nouveau métier. Elle est reconnue comme peintre coloriste, autodidacte professionnelle depuis 10 ans. Elle peint à l’acrylique. La peinture est vitale pour elle.
Pourquoi peignez-vous à l’acrylique?
J’aime peindre à l’acrylique car je travaille souvent au doigt: « Je mets les mains dedans. » L’acrylique n’a pas d’odeur. J’ai fait environ 300 tableaux avec cette peinture.
Et pourquoi avez-vous choisi cet art?
Tout art m’attire. J’ai choisi la peinture pour ses couleurs, leur mélange me fascine. Elles ont une force, une lumière et une histoire que chacun peut déchiffrer selon son imagination, sa sensibilité. Cet art m’attire depuis l’âge de douze ans. Je venais de colorier la cape de la Sainte Vierge en jaune au cours de catéchisme quand tout le monde s’est émerveillé de ce beau travail, un merveilleux jaune qui m’a tellement plu et marqué que c’est là qu’est né ma passion de la couleur. Une vraie révélation !
Donc c’est à ce moment là que vous avez eu la révélation des couleurs ?
Oui je suis une passionnée des couleurs, je les mélange et mon tableau prend vie. Ma sensibilité apparait en couleur , ma vie artistique aussi, des scènes de vie au cosmos, des couleurs tendres ou soutenues, mes couleurs s’harmonisent, elles apportent chaleur, bien être, dynamisme, rêverie.Tout est source d’inspiration, un sourire, une voix, un objet, écouter, voir, mais ce sont mes couleurs qui dirigent la toile. Mes émotions viennent du plus profond de moi.
Que faisiez-vous avant d’être peintre ?
Je peins depuis toujours, mais la vie m’a dirigé vers le métier d’esthéticienne.Tout en m’occupant de mes enfants j’ai continué a peindre. Un jour, je vais à une vente aux enchères à Mulsanne, je rencontre le commissaire priseur, j’arrive à lui montrer quelques une de mes peintures.-« Hum » fait-il ! « Intéressant, vous êtes professionnelle? ». « Non » je lui réponds « Alors cela ne m’intéresse pas! » Je suis repartie déçue en disant : « Demain je serai professionnelle! ». Le lendemain j’ai fait des démarches et l’aventure a commencé. Depuis je n’ai jamais pensé à me séparer de la peinture.
Comment avez-vous réussi à exposer à New York?
Mon travail a été repéré par une galerie de Paris. C’est par son intermédiaire que j’expose à New York. En réalité, c’est deux expositions que je propose. Au mois de juin 2015 je participe à un salon à New York qui regroupe des peintres professionnels avec en présentation 3 à 5 toiles qui pourraient être repérées par des collectionneurs ou des professionnels de l’art. Nous sommes beaucoup d’exposants et c’est dans les salons qu’il y a le plus de ventes. L’entrée est souvent payante. A Monaco où j’expose en juillet, l’entrée est à 100 euros pour les visiteurs !
La Cité du Cirque Marcel Marceau est installée sur l’emplacement de l’ancienne piscine des Sablons depuis 7 ans. Elle est issue du partenariat entre l’association Chien de Cirque et la ville du Mans.
Cette structure en forme de cube contient un nombre important de matériels : cerceaux, trapèzes, tout l’équipement nécessaire pour la pratique des arts du cirque. La salle se décompose en trois espaces, chacun dédié à une tranche d’âge. Elle compte plus de 640 adhérents en 2015.
Les professeurs qui enseignent là-bas sont Jérôme, Tika, Marot, Cédric, Anna… et bien d’autres. Tika a 39 ans et il est danseur acrobate. C’est sa 4ème année à la Cité du Cirque. Il enseigne aux
adolescents et assure des stages. Il est notamment le professeur de Taïs et de Lucas :
Taïs : « Je pratique le cirque depuis à peu près un an. Je préfère l’acrobatie. Pour l’instant, je n’ai pas pratiqué plus. Nous nous sommes entraînés mais malheureusement, je ne serai pas présent pour le spectacle de fin d’année à la Cité du Cirque ».
Lucas : « Je pratique aussi le cirque à la Cité du Cirque au Mans depuis environ un an. Je participe à des spectacles dont le spectacle de fin d’année. Je préfère tout ce qui est acrobatie et jonglerie ».
Le club « Mimosa » est une association qui se situe au 1 rue de la Forêt et plus précisément à la Maison de quartier des Bruyères. Le club existe depuis environ 60 ans. A l’origine c’est un curé du quartier qui l’a créé pour les jeunes filles du quartier.
Différents types de danses comme Le street jazz, le modern jazz, le la danse africaine, le ragga dance hall ou encore le New jack funck y ont été enseignés. Il y a 80 à 115 élèves chaque année.
Les élèves sont répartis sur cinq groupes : les 4-6 ans et les 7-9 ans qui pratiquent le moderne jazz ont pour professeur Margot et les 10-13 ans, les 14-17 ans et les 18 ans et plus s’entraînent avec Hermeline qui enseigne le street jazz.
Chaque année un gala de danse est organisé entre mai et juin. En 2015 il aura lieu le 23 mai à 20H30 et le thème est « les ressentis et les sentiments ». Chaque chorégraphie a un sous-thème (manipulation, énergie, espoir, complicité, etc…) et un costume lié au thème de cette danse.
Les élèves sont là depuis 1 à 14 ans. Ils ont choisi la danse car ça leur permet de se décontracter, pour la passion, pour se perfectionner et pour le « fun ». Il y a une bonne entente dans les groupes et un bon niveau.
Le groupe des 10-13 ans répétant une de leur chorégraphie.
Interview des professeurs de danse Margot et Hermeline
Petite, avez-vous pratiqué la danse? Si oui laquelle?
Hermeline: « Oui, à 3 ans et j’ai pratiqué le modern jazz.
Margot: Oui et j’ai pratiqué le modern jazz,le break dance, le street jazz et la danse contemporaine.
Qu’est-ce qui vous a donné envie d’enseigner cet art?
H: Avant, mes sœurs m’enseignaient la danse et j’ai une sensation de liberté lorsque je danse.
M: C’est la passion, le souhait de partager mes connaissances et monter un projet, un spectacle.
Comment faites-vous pour créer vos chorégraphies?
H: Je mets les musiques et ensuite les pas viennent tout seuls.
M: Je cherche d’abord mes chansons et ensuite je me sers de ma pratique et de ce que j’ai appris.
Avez-vous un diplôme?Avez-vous passé des concours?
H: Je n’ai passé aucun concours et n’ai aucun diplôme de danse.
Ce sont mes sœurs qui m’ont tout appris.
M: Oui, j’ai le BAFA (brevet d’animation), une licence en art, un parcours danse et un master d’enseignement. »
La voltige équestre est un sport qui allie la danse, la gymnastique et l’équitation. Ce sport peut se pratiquer individuellement ou en équipe. La compagnie de voltige « Noroc », entraînée par le champion du monde 2014 Jacques Ferrari, a été créée en 2014. C’est un groupe de jeunes qui s’entraînent trois fois par semaine pour des concours, après l’école ou après le travail, le soir, le mercredi, le samedi et parfois le dimanche matin. Dès leur deuxième compétition, à Saumur pendant le week-end de Pâques 2015, ils ont accroché la deuxième place de l’épreuve par équipe et également la coupe des nations en représentant la France. Ils seront aux championnats de France en juillet prochain au Boulery-Jump à Yvré l’Évêque, qui est aussi leur site d’entraînement.
Ces voltigeurs ont choisi ce sport car ils aiment se mesurer aux autres ainsi que l’adrénaline que cela leur procure. Ils apprécient aussi les sports extrêmes et ils sont tous amoureux du cheval.
Pour organiser leurs chorégraphies, ils procèdent par petits morceaux : quand une figure fonctionne, ils enchaînent sur une nouvelle jusqu’à obtenir une chorégraphie libre « trois étoiles », soit le niveau le plus élevé.
Les membres de l’équipe « Noroc » s’entraînent aussi pour des spectacles destinés au grand public en France mais aussi au Maroc, par exemple, où ils partagent la vedette avec plus de 40 autres artistes comme le voltigeur Nicolas Andréani, champion du monde 2012.
Dans un concours, une équipe de voltige équestre présente un programme imposé et deux programmes libres. Tout programme imposé par la FFE (Fédération Française d’Équitation) compte 7 figures qui doivent être exécutés dans le même ordre durant 6 minutes. Dans un programme libre, les voltigeurs doivent réaliser des figures de leurs choix durant 4 minutes. Dans le second programme libre, l’équipe peut choisir le même enchaînement ou non. Six juges notent les trios. Parmi eux, quatre vont évaluer le(s) voltigeur(s) et deux évaluent le cheval avec le longeur qui fait un travail remarquable pour maintenir le cheval à un galop régulier. Les quatre juges évaluent les voltigeurs en fonction de la variété des figures, de leur aspect technique et artistique.
Manon Leseultre, Elisa Gicquel et Ema Bourdet, 5eB.
Un journal réalisé par des élèves du collège Les Sources au Mans