Archives de catégorie : EPI Presse

Lutilu en mode connectée…

Aujourd’hui, internet et les réseaux sociaux prennent de plus en plus de place dans nos vies. C’est le cas dans le domaine de la mode, avec Lucie Fournier, une jeune créatrice qui a ouvert sa propre boutique au Mans, la boutique Lutilu, qui ne peut plus s’en passer.

Nous l’avons interviewée à ce sujet.

Quelle est la place de la technologie numérique dans votre vie ?

« La technologie me permet de me faire connaître, d’afficher mes créations sur mon compte Instagram, mon site internet. Je peux faire des recherches sur les tendances actuelles (tissus, motifs…). »

Prenez-vous des commandes via les réseaux sociaux, par mails ?

« Oui, beaucoup par mail et Facebook. Quand des personnes découvrent mon site, et qu’elles veulent avoir des informations, elles me joignent par mail ou plus rarement, par téléphone. »

A l’ouverture, les gens vous contactaient-ils déjà par les réseaux sociaux ?

« Avant c’était assez rare qu’on me contacte via Facebook parce qu’il y a encore quelque temps, on considérait que ce n’était pas très pro, c’était plus du bouche à oreilles. Les gens satisfaits de mon travail en parlaient à leur entourage. Au final, beaucoup utilisent Facebook aujourd’hui. »

Et, avant l’évolution des réseaux sociaux ?

« Beaucoup m’appelaient par téléphone, ou passaient me voir. C’est toujours le cas aujourd’hui : les gens passent toujours dans ma boutique. »

Instagram : @luciedelutilu

Facebook : @lutilu

Site : www.boutique-lutilu.com

Anthéa Roullier, Lisa Vaconsin, Lou-Anne Marchais 4eB

Les réseaux sociaux, leur usage dans le monde et en France

Les réseaux sociaux, ces petits forums de partage où l’on expose plus ou moins sa vie. Qui les utilisent et pourquoi ? Quelques éléments de réponses…

-Selon le site Webmarketing, le réseau social le plus utilisé est Facebook avec ses 1,86 milliards  d’utilisateurs.11 millions de jeunes ont pourtant quitté le site en 3 ans pour rejoindre Twitter, Instagram et Snapchat, des concurrents.

2e position :Messenger le réseau social de communication créé par Facebook avec 1,86 milliards d’utilisateurs.

3e position :Youtube le réseau social des vidéastes et celui de communication sans connexion, chacun  avec 1 milliard d’utilisateurs.

Au total sur 7,357 milliards de terriens, 3,715 milliards sont des internautes utilisateurs des réseaux sociaux. Toutes ces personnes y vont pour communiquer avec leur proches, pour s’informer des nouveautés, se divertir...

En moyenne, un français passe 1 heure 20 par jour sur les réseaux sociaux.

Selon le site BDM, les endroits du monde les plus actifs sur les réseaux sociaux sont l’Amérique du Nord avec 59%, juste devant l’Europe de l’Ouest : 48% (50% en France). L’ Afrique a 11% comme l’Asie du Sud.

source : http://www.tiz.fr/utilisateurs-reseaux-sociaux-france-monde/

Florine Gattepaille 4B, Sasha Furet-Bourneuf, Anais Guéveneux

Les collégiens sont-ils accros à Youtube ???

Youtube est un site web d’hébergement de vidéos sur lequel les utilisateurs peuvent envoyer, évaluer, regarder, commenter et partager des vidéos. Nous avons interrogé trente collégiens de la 6e à la 4e du collège Les Sources pour savoir quelle place Youtube a pris dans leur vie.

Alors oui ! 10% des collégiens regardent de 100 à 500 vidéos par jour ! Youtube prend une énorme partie de leur vie, puisque 17% y consacrent 3 à 4 heures au quotidien.

«Je regarde des vidéos parce que ça m’occupe et ça me sert. Si je ne me maquille pas avant d’aller au collège, je le fais à la maison pour apprendre. Comme ça quand je serai grande, je saurai le faire » affirme une élève.

Témoignage d’une élève : « les Youtubeuses sont utiles, pratiques notamment pour les astuces de filles pour le « make-up » : par exemple comment maquiller les yeux, les lèvres, le teint… »

D’après le témoignage des collégiens : 50% suivent des Youtubeuses et 40% des Youtubeurs.

De notre sondage, il ressort que 33% des garçons regardent des vidéos, par exemple GTA, qui est un jeu de combat ; 17% des comédies.

Quant aux Youtubeuses (50%) : 13% suivent des hauls (présentation des vêtements pour donner envie de les acheter) beauté, vêtements ;

13% des tutos, astuces ; 3% des vlogs (c’est un bon plan de vacances et d’endroits) ; 13% qui regardent autres choses.

une  adolescente sur Youtube
une adolescente sur Youtube

Imane Belhaj et Loubna Karkab 4B

L’évolution des métiers grâce au numérique

Le monde numérique a révolutionné le milieu professionnel. Pour illustrer cela, nous avons interviewé M.Tarare qui travaille dans une usine de fabrication de pièces de voitures au Mans.

« Avant les machines modernes, on travaillait au marteau et à l’enclume. On prenait plusieurs heures pour une seule pièce et maintenant on fait plus de pièces en prenant moins de temps avec des machines à laser que l’on commande par ordinateur. Cela consiste à dessiner sur l’écran la forme et la taille de la pièce voulue et cela est reproduit en vrai par les machines à laser. Les pièces de voitures sont faites à partir de matériaux recyclés. Cela a augmenté le salaire car maintenant, il faut avoir plus de diplômes pour la manipulation des ordinateurs. »

L’ informatique améliore le métier de M.Tarare, de son point de vue.

Gaïane Bour, Gurvan Legagneux et Clément Tarare 4B

Les réseaux sociaux chez les seniors

Les réseaux sociaux sont de plus en plus utilisés par les jeunes, mais qu’en pensent les seniors ?

Nos grands-mères, Maryline et Nicole, nous donnent leur avis et témoignent de l’usage qu’elles en ont.

Ces mamies connectées se sont mises aux réseaux sociaux vers décembre 2012. « C’est peut être une bonne chose aujourd’hui. On peut en user mais pas en abuser car ça peut être dangereux», pense Nicole. De nos jours, environ 68% de personnes âgées utilisent les réseaux sociaux d’après le site de référence Semply Digital.

Pourquoi les utiliser ? « Moi j’utilise Facebook car je trouve que c’est un site très pratique pour parler à nos petits enfants qui ont Facebook et pour discuter avec d’autres personnes » signale Maryline. « Pour être au courant de ce qui se passe chez les enfants, les petits enfants et voir les photos et vidéos » explique Nicole.

Les seniors sont de plus en plus nombreux à les utiliser : « Moi ce sont mes enfants qui m’ont incitée à aller sur les réseaux sociaux » raconte Nicole. A quelle fréquence ? « Moi je l’utilise de temps en temps» dit Maryline. « Et moi je les utilise une à deux fois par jour » déclare Nicole.

Emma Toquet et Malvina Béasse 4eD

Pourquoi les utiliser ? « Moi j’utilise Facebook car je trouve que c’est un site très pratique pour parler à nos petits enfants qui ont Facebook et pour discuter avec d’autres personnes » signale Maryline. « Pour être au courant de ce qui se passe chez les enfants, les petits enfants et voir les photos et vidéos » explique Nicole.

Les seniors sont de plus en plus nombreux à les utiliser : « Moi ce sont mes enfants qui m’ont incitée à aller sur les réseaux sociaux » raconte Nicole. A quelle fréquence ? « Moi je l’utilise de temps en temps» dit Maryline. « Et moi je les utilise une à deux fois par jour » déclare Nicole.

 

Emma Toquet et Malvina Béasse 4eD
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Cardiologie connectée

Sophie Braun, cardiologue au Pôle Santé Sud au Mans, nous explique comment la cardiologie a évolué grâce à la technologie numérique.

«Grâce aux nouvelles technologies du numérique, la médecine a évolué en précision, notamment  pour les diagnostics en radiologie, les traitements en radiothérapie, la recherche et pour le suivi des patients à distance. Cet apport de précision se voit aussi dans la chirurgie par robot, la localisation des maladies comme le cancer et des traitements des maladies plus précis. Maintenant les opérations vont plus vite et l’espérance de vie augmente. Nous ne pourrions plus travailler sans cette nouvelle technologie. Grâce à l’informatique on peut suivre les patients à distance, opérer à distance, créer des applications pour les maladies, fixer des rendez-vous entre médecins et patients, créer des moteurs de recherches pour les médecins. »

Baptiste Monjalon et Maxime Daumard 4°D

Pixel, un spectacle de danse connecté

Pixel est un spectacle de danse dans lequel la lumière numérique est très importante. Des élèves et leur professeur qui ont assisté à une représentation ont été amené à s’interroger sur l’apport des nouvelles technologies dans l’évolution des spectacles de danse.

Pixel est un spectacle en trois dimensions créé par Mourad Merzouki avec deux concepteurs numériques. Grâce à des vidéos et images interactives projetées sur scène, onze danseurs-acrobates évoluent sous une tempête de neige pixelisée, sur un sol qui semble se dérober, entourés de murs qui se déforment.

Christine  Kerhamon est professeur d’éducation physique et sportive au collège Les Sources au Mans. Elle est aussi spécialisée dans la danse et les arts du cirque. Au programme des matinées scolaires des Quinconces, le spectacle Pixel lui a donné « envie de travailler avec des collégiens sur la projection numérique de la compagnie Kafig ».

Le professeur d’EPS  n’a pas fait suivi de formation spéciale avant de devenir elle-même chorégraphe avec ses élèves : « le fait de danser dans des compagnies, de créer du mouvement chorégraphique pour un chorégraphe permet de donner de l’expérience. Plus on danse , plus on est à l’aise pour chorégraphier. » Pour créer ce genre de spectacle tridimensionnel, « il faut penser à ce que la lumière peut induire sur le mouvement et inversement, penser comment le mouvement peut agir sur la projection de lumière. »

Après Pixel, Christine  Kerhamon compte poursuivre l’exploration de chorégraphies  «connectées » avec d’autres classes. A l’Espal, les 6e du collège les Sources ont ainsi pu assister au spectacle « Chotto Desh » de la compagnie Akram Khan où l’on voit l’unique personnage évoluer au rythme des créations graphiques et de la musique.

Pixel est un spectacle qui a su jouer avec la lumière numérique. Les élèves ont apprécié comme Estelle : «cela est admirable. Personnellement, je n’avais jamais vu de spectacles associant les projections numériques et la danse. »

Estelle Chesneau et Andréa Hérou 4eD

Les logiciels utilisés par un dépositaire de presse

Mohamed Zantar gère un dépôt de presse depuis 10 ans à Monfort-le-Gesnois. L’usage des logiciels informatiques fait partie intégrante de son activité.

Un serveur central basé à Rennes transmet chaque jour les données informatiques sur son logiciel(1). Cela permet d’obtenir les noms des clients abonnés à livrer chaque jour. Un autre logiciel de vente permet de gérer tous les diffuseurs, c’est-à-dire des commerçants, des grandes surfaces ou librairies qui reçoivent le Maine Libre et Ouest France en vente Kiosque.

« J’utilise également un logiciel de facturation à chaque fin de mois. Les factures sont préparées et éditées automatiquement pour chaque client. J’utilise aussi un logiciel de paie qui me permet d’élaborer les bulletins de salaire de mes 95 salariés de presse. »

Depuis la mise en place du système informatique dans son dépôt, M. Zantar économise 40 à 50% de son temps.

Dépôt de Mohamed Zantar
Dépôt de Mohamed Zantar

 

(1) Les logiciels sont :

–        Dialog Abonnement

–        Dialog Vente

–         CEG:D

–        Presto Paye

 

Sofiane Zantar,  Fares Diki  4eD

 

Des écoles qui s’informatisent ?

Où sont passés les craies et les tableaux noirs ??? Les machines à écrire ont fait place à la technologie numérique.

Maternelles, primaires, collèges et lycées changent tous leurs façons d’enseigner pour s’adapter aux nouvelles technologies.

Cela fait entre 15 et 25 ans que les enseignantes Mmes Lemenan, Leneveu et Labelle travaillent avec ces nouveaux médias. Elles ont accepté de répondre à nos questions sur ces changements :

– Qu’est-ce que l’informatique a changé dans votre façon de travailler ?

Mme Lemenan : « L’informatique  m’a permis de m’ouvrir et d’accéder à une bibliothèque de connaissances et de renseignements diversifiés de chez moi sans aller en médiathèque. Le problème est que lorsque l’on va sur la toile informatique, on oublie le temps qui passe car les sites nous renvoient à d’autres sites. Il est aussi indispensable de vérifier l’exactitude des renseignements trouvés sur les différents sites d’où la nécessité de recouper les informations trouvées.»

-Quels sont  les points négatifs dans votre travail avec cette nouvelle technologie ?

Mme Leneveu : « Maintenant je parle beaucoup avec mes collègues par e-mail et moins en direct. Il y a donc moins d’interactions humaines. Je passe vraiment énormément de temps sur l’ordinateur, ce qui abîme mes yeux. »

– Quels sont les points positifs dans votre travail avec cette nouvelle technologie ?

Mme Labelle : « L’informatique me permet de faire une belle mise en page et de faire des petites animations pour mes élèves. Si jamais je me trompe je n’ai pas besoin de tout recommencer. »

Elèves de 4e du collège Les Sources au travail en salle informatique
Elèves de 4e du collège Les Sources au travail en salle informatique

Ondine Lecourt et Jade Laloux 4eD

Une maison de retraite en mode connecté

Jennifer Duroi est aide soignante à l’EPHAD de Vallon sur Gée. Nous l’avons rencontrée et interrogée sur son usage du numérique dans le cadre de sa profession.

Elle utilise OSIRIS, une plate-forme collaborative. «On utilise internet pour faire des recherches sur des maladies et également un logiciel spécial pour gérer et importer les dossiers des résidents, OSIRIS. Il facilite la dématérialisation des documents papier en assurant une traçabilité totale des événements concernant les dossiers des résidents, les dossiers des soins et  les dossiers sociaux-éducatifs. Je saisis moi-même les dossiers des résidents. Autrement, la majeure partie de mon travail consiste à faire la toilette des résidents, j’aide au repas, je fais le ménage des chambres, je suis à l’écoute des personnes âgées.»

La part du numérique dans le temps de travail de Jennifer Duroi ? «Cela me coûte un certain temps dans ma journée, environ dix minutes. Les personnes âgées peuvent aussi avoir un accès internet avec une box et les chaînes de la TNT. On a essayé d’installer la Wii mais son usage est compliqué pour les résidents.»

Océane Wents, Nissewoiti Abdallah 4eD