Les prisonniers de guerre Allemands sont utilisés pour travailler dans les fermes et dans les bois, car les hommes sont partis sur le front et ils ne restent que les femmes pour faire le travail.
Pendant la guerre, les prisonniers allemands travaillent dans les champs, ils cultivent, moissonnent et ils sont surveillés. Ce sont les Choletais qui demandent cette main d’œuvre au maire. Ainsi Madame Richou écrit au maire le 6 septembre 1916 pour lui indiquer qu’elle va battre (faire le battage) et qu’elle aurait besoin de « cinq boches« .
L’Intérêt Public du 10 octobre 1915 nous apprend que dix prisonniers ont travaillé à la métairie de la Braudière. Cinq prisonniers travaillent à la Fremière et cinq autres à la Pilotière. Les 10 autres prisonniers travaillent chez un pépiniériste. Beaucoup travaillent dans les fermes. Ils gagnent 0,20 francs par jour soit pour une semaine 1,20 francs. A chaque journée ils étaient surveillés par environ cinq soldats.
Un document de 1918 nous apprend qu’il y avait onze employeurs pour faire travailler les prisonniers de guerre. En tout ils ont eu 250 jours de travail pour le mois de novembre 1918. Ils ont surtout travaillé en ville. Il y avait même un prisonnier qui travaillait à la gendarmerie ce qui est surprenant dans les circonstances dans lesquelles ils étaient. Mais leurs métiers ne devaient se rapprocher de la guerre en aucun cas.
Les prisonniers allemands sont bien traités, ils ont un travail, un logement, une fiche de paye (salaire) et de la nourriture.
Nous pouvons donc dire que les Conventions de la Haye de 1899 et de 1907 sont bien respectées à Cholet.
Juliette, Faustine et Morgane, classe de 4ème C
Killian et Jason, classe de 4ème B