Soigner des blessés à Cholet

Il y a 14 établissements de soins à Cholet : neuf  hôpitaux temporaires, une annexe de l’hôpital temporaire, un hôpital mixte, un hôpital militaire, un hôpital de l’Union des femmes de France  et un  hôpital auxiliaire.

Annexe du Cours Jeanne d'Arc

Les hôpitaux temporaires sont des hôpitaux provisoires ils ne resteront en places que le temps nécessaire.

Ils sont le plus souvent installés dans les établissements scolaires de Cholet.

Ecole de garçons, rue Marceau, hôpital temporaire.

Le nombre élevé d’hôpitaux nous indique qu’il y a eu beaucoup de blessés pendant cette guerre. Les combats ont du être nombreux et violents.

Lou-Ann, Q.B., 6ème E

Sources :

Intérêt Public du 27 septembre 1914 et photographies consultés par les élèves aux Archives municipales de Cholet.

Les photos publiées ici le sont avec l’aimable autorisation des Archives Municipales de Cholet.

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Charles Vigan, Entraineur du C.O.C.

Présentation :

Charles Victor Vigan est né le 11 novembre 1895 à Cholet. Il habitait dans le Maine et Loire à Cholet dans la rue du Bourg Baudry. Ses parents s’appelaient Charles Marie Vigan et Victorine Jeannière. Il avait un petit frère qui s’appelait Henri.

Avant la guerre :

Ce soldat était châtain foncé, il avait le visage ovale, les yeux gris, le front large, et le nez rectiligne et long. Il mesurait 1m73, il était plutôt grand pour son époque. Il savait jouer de la clarinette, conduire une voiture, faire du vélo et signer. Son niveau d’instruction était développé. Il était apte pour le service militaire même si il était indiqué sur sa fiche militaire aux Archives Municipales de Cholet qu’il avait eu la jambe gauche écrasée… Il était peintre en bâtiments et était également l’entraineur du club de football de Cholet. Il était célibataire et sans enfants. Il habitait toujours au même endroit.

Pendant la guerre:

En 1914, il a 19 ans. Il est incorporé à partir de décembre 1914. Il est caporal en avril 1915. Il est d’abord à la 9ème section d’infirmiers militaires puis à la seconde et enfin au 20ème régiment d’infanterie. Il  combattait pour la France. Il avait  le n° de matricule 1319 et de régiment 20. Il est mort le 16 mars 1917 suite à une maladie contractée en service à l’hôpital complémentaire de la Roche sur Yon. Il avait 21 ans et demi.

Capucine E. , 4ème D

Sources :

Fiche matricule, recensement de 1911 consultés par les élèves aux Archives municipales de Cholet. Fiche matricule en ligne, Archives Départementales du Maine et Loire.

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Marcel Faligand, Avant du Club Olympique Choletais

Présentation :

 

Marcel Faligand est né le 21 août 1895 à Cholet. Il est né dans une famille moyenne (qui a un minimum d’argent) et a reçu une instruction développée. Il habitait 1 rue Marceau à Cholet. Il était châtain,  faisait 1m 63, il avait les yeux gris, un front moyen et un nez rectiligne. Marcel Faligand ne savait ni monter à cheval ni conduire une voiture ni jouer de la musique ni nager. Mais il savait faire du vélo et signer.

Avant la guerre :

Marcel Faligand travaillait aux impôts. Il est le fils d’Eugène et d’Augustine Vergnol et le frère d’André. Ils avaient une femme de ménage. Il vivait à Cholet. Son poste dans l’équipe de foot était Avant.

Pendant la guerre:

En 1914, Marcel Faligand a 19 ans. Le numéro de matricule de Marcel Faligand est 1196 et son numéro de régiment était le 32ème. Il  est arrivé au corps le 18 décembre 1914. Il a combattu en Grèce dans l’armée d’Orient puis a été rapatrié en France le 13 août 1915 car il était malade. Il réintègre l’armée d’Orient le 25 janvier 1916. Il a une nouvelle fois été rapatrié pour maladie le 2 février 1917. Il passe soldat de première classe le 4 décembre 1917. Il passe au premier groupe d’aviation à Dijon le 7 décembre 1917 où il est élève pilote. Il est nommé caporal le 6 mai 1918. Il passe au 2ème groupe d’aviation le 12 juillet 1918. Il est dirigé vers l’armée d’Orient le 31 décembre 1918 et ne rentre en France que le 15 septembre 1919. Il est resté 5 ans sous les drapeaux.

Il a eu une citation  le 6 décembre 1916  » Agent de liaison auprès du chef de bataillon. Soldat très courageux et très dévoué- Toujours prêt à faire son devoir même dans les circonstances les plus périlleuses- s’est particulièrement fait remarquer au combat du 27 novembre 1916« 

Après la guerre:

Il s’est marié à Montjean en 1921 et est décédé à Saumur en 1985. (État civil Cholet)

Lilian S.  pour la majeure partie du travail, 4ème D

Sources :

Fiche matricule, recensement de 1911 consultés par les élèves aux Archives municipales de Cholet. Fiche matricule en ligne, Archives Départementales du Maine et Loire.

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Désormais la guerre ne peut continuer longtemps…

« Désormais la guerre ne peut continuer longtemps car tous le monde commence à en avoir assez  ». C’est ce qu’écrit, en janvier 1915, Jean Arrial dans une carte postale adressée à sa femme Véronique. C’est la première fois que dans sa correspondance Jean Arrial s’exprime ainsi mais pendant les années suivantes, il s’interroge très régulièrement sur la fin de cette « maudite guerre ».

Ce soldat du 33ème régiment d’artillerie, originaire de Saint-Crespin sur Moine, souhaite une  «  bonne et heureuse année » à sa femme ainsi qu’à toute la famille. Il s’efforce de la réconforter   « Ne te fais pas trop de peine » d’autant plus qu’elle est enceinte et que le terme de la grossesse se rapproche.

Il lui indique qu’il a appris la mort  de Joseph Réthoré (soldat du 77 RI, mort le 8 décembre 1914 à Hooge en Belgique) beau-frère de sa sœur.

La tradition des vœux se perpétue donc mais avec la guerre en arrière plan.

Ainsi  le Petit Courrier du 1er janvier 1915 s’adresse à ses abonnés, ses lecteurs et tous ceux qui luttent pour la France : «  Les souhaits que nous formons cette année (…) frémissent d’un espoir de rapide réalisation;(…) délivrance du pays, défaite du criminel et barbare agresseur. (…) ». Mais le feuilleton du journal s’intitule « Celles qui pleurent »… et la rubrique « Soldats blessés et morts au champ d’honneur » est présente dans chaque commune.

A Cholet, de nombreux soldats du 77 RI sont tombés en Belgique.(Parmi eux Auguste Bondu, Yves Martial Delon, Marcel Jousse) Deux joueurs du Club Olympique Choletais sont déjà morts en 1914 sur le front et les matchs qui se jouent sur le terrain rue de Strasbourg sont des matchs de bienfaisance au profit des blessés hospitalisés à Cholet.

L’atmosphère reste grave en ce premier janvier 1915 avec l’espérance d’une paix rapide.

Carte de Jean Arrial à sa femme Véronique. Janvier 1915.

Sources :

Le Petit Courrier, 1er janvier 1915, AD49.

Correspondance de Jean Arrial à sa femme Véronique : merci à Clément G., élève de 3ème et à ses parents.

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Camille Léon Brégeon, Avant du Club Olympique Choletais

Présentation :

 

Camille Brégeon

Camille BREGEON  est né le 3 octobre 1892 à Cholet et habitait avant la guerre au 7 rue du Verger à Cholet. C’était un jeune homme mesurant 1m62, aux cheveux châtains, au visage rond avec un nez rectiligne, ses yeux étaient gris bleu.  En plus d’être footballeur, Camille BREGEON savait faire du vélo et jouait du violon. Il a été élève au collège Communal de Cholet (actuellement Colbert). En 1902 lorsqu’il est en 2ème section de Première division, il obtient les 2ème prix de lecture et d’histoire et le 3ème prix de récitation. Il est notamment en classe avec  Victor Simon.

Avant la guerre:

Avant la guerre il était étudiant, il pratiquait le football en tant qu’attaquant dans l’équipe première du Club Olympique Choletais. Il était célibataire résidant à Cholet, fils d’un employé de commerce nommé Camille BREGEON et de Léontine QUESSON.

Il est engagé volontaire pour 3 ans à Cholet le 26 mai 1913 au 77ème régiment d’infanterie et a été nommé caporal le 8 novembre 1913.

Pendant la guerre:

Son n° de matricule était  le 1136 et il faisait parti du 77 ème régiment d’infanterie. Il est  parti au front le 6 février 1915. Il combattit en France dans l’Oise et fut blessé à Ressons sur Matz le 24 juillet 1917 par shrapnel au bras gauche, par éclat d’obus à la cuisse gauche et brûlures au genou gauche.  Il est passé au premier groupe d’aviation le 6 octobre 1918.  Il fut cité à l’ordre du mérite le 28 février 1918 pour sa bravoure et son dévouement au cours des combats. « Au front, depuis le 6 Février 1915, a toujours montré un dévouement absolu en toute circonstance. Blessé deux fois dans l’accomplissement de son devoir. » Il a également une citation à l’ordre du régiment le 10 septembre 1918 « Au cours de la période juin-juillet 1918 aux instants critiques  du combat a fait preuve de sang-froid et de  bravoure, auxiliaire précieux et d’un dévouement absolu pour ses chefs ».

Après la guerre :

Il est présent à un match de football en 1919, se marie à Cholet et y meurt en 1962.

Thomas M. et Alice G. 4ème B

Sources :

Fiche matricule, recensement de 1911 consultés par les élèves aux Archives municipales de Cholet. Fiche matricule en ligne, Archives Départementales du Maine et Loire.

Chaque élève de 4ème avait à rédiger le portrait d’un joueur sur lequel il avait effectué des recherches aux Archives Municipales de Cholet.  Difficile de choisir parmi les portraits les plus complets, ici il s’agit d’une synthèse de deux travaux d’élèves.

Mme Bossy-Guérin

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Pierre Blouen, capitaine du C.O.C.

Présentation  :

Pierre Blouen

Le footballeur Pierre Jean-Baptiste Marie-Joseph Blouen est né le 26 juillet 1893 à Cholet. Il habitait rue du Commerce à Cholet avec son père appelé également Pierre Blouen, sa mère Angèle Blouen née Ripoche ainsi que son petit frère Georges Blouen. Ils avaient aussi une bonne appelée Adélaïde. Il a été élève au collège Communal de Cholet (actuellement Colbert). En 1902 lorsqu’il est en troisième division, il obtient les 1ers  prix de lecture et d’écriture et le 2ème prix de calcul. Il est en classe avec Marcel Jousse décédé à Zonnebeke en 1914 et avec Victor Simon, futur gardien de but de l’équipe de football. Il avait les cheveux châtains, les yeux bleus, le front vertical, le nez et le visage cave et mesurait 1m 74. Il savait faire du vélo et signer mais ne savait pas jouer de la musique, monter à cheval, conduire une voiture et nager.

Avant la guerre:

Il était employé de commerce chez Turpault (tissage). Dans l’équipe de football, il était attaquant ainsi que le capitaine de son équipe. Il mettait de nombreux buts. Il était célibataire et habitait encore rue du Commerce.

Pendant la guerre:

En 1913, Pierre Blouen a été ajourné pour cause de faiblesse et apte en 1914 car il manquait de soldats. Son numéro de matricule était le 763 et ses numéros de régiments étaient le 77e RI,  135e RI et le 44e RI. Il est nommé caporal le 5 novembre 1914. Sa zone de combat était surtout en France. Il est devenu sergent le 17 septembre 1915. Il a malheureusement été tué en entraînant sa demi- section à l’assaut d’un fortin armé de mitrailleuses le 12 août 1916 dans  le bois de Hem, Commune de Curlu,  dans le département de la Somme. Il a eu une citation à l’ordre du régiment nº1 du 29 août 1916 et a donné de nombreuses preuves de bravoure. Il avait 23 ans.


Estelle H. 4ème B et Thomas D. 4ème D

Sources :

Fiche matricule, recensement de 1911 consultés par les élèves aux Archives municipales de Cholet. Fiche matricule en ligne, Archives Départementales du Maine et Loire.

Chaque élève de 4ème avait à rédiger le portrait d’un joueur sur lequel il avait effectué des recherches aux Archives Municipales de Cholet. Difficile de choisir parmi les portraits les plus complets, ici il s’agit d’ une synthèse de deux travaux d’élèves.

Mme Bossy-Guérin

Pour découvrir les champs de bataille de la Somme, rendez-vous sur le site de l’Historial de la grande guerre de  Péronne :

http://www.historial.org/

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Camille Quesson, Arrière dans l’équipe du C.O.C.

Présentation :

Camille Eugène Quesson est né le 5 Mai 1892 à Cholet. Ses parents s’appelaient Eugène Quesson et Marguerite Dagusé. Son père était charpentier et sa mère couturière. Il avait une jeune sœur prénommée Marguerite. Il était châtain, avec les yeux marron foncés et avait le front couvert ainsi qu’une grande bouche. Son nez était rectiligne et son visage était long. Il mesurait 1,71 m. Il savait jouer du violoncelle, conduire une voiture, nager et signer. Par contre, il ne savait pas monter à cheval, ni faire du vélo. Il était célibataire.

Avant la guerre :

Avant son appel au service militaire, il était étudiant à l’école des Beaux-arts. Il habitait à Nantes ‘’Grande Rue’’. Il était arrière dans l’équipe de football.

Pendant la guerre :

En 1914, il avait 22 ans. Son numéro de matricule est le 1262. C’est un soldat de la 2e classe. Il a combattu en Belgique et parmi ses nombreuses blessures figure celle du 20 Janvier 1915, à la jambe droite par éclats d’obus au château d’Hooge.

Le château de Hooge avant les combats

En février 1915, il est évacué pour typhoïde et revient aux armées en juin 1915. Il devient sergent le 1er novembre 1915. Il a également été blessé le 3 septembre 1917 à la cuisse droite par balle en Champagne à Sainte-Marie à Py.

Il reçoit plusieurs citations, l’une en juin 1917 « (…) a fait sauter des abris remplis d’Allemands (…), l’autre en septembre 1917 « (…) Volontaire pour tous les coups de mains (…) A entrainé son détachement jusqu’à l’objectif le plus éloigné (…) tué d’un coup de baïonnette un Allemand qui menaçait un de ses camarades et aidé à ramener dans nos lignes un officier blessé. »

Il a reçu la croix de guerre avec une étoile d’argent et une palme de bronze.

Après la guerre :

Il se marie en 1920 et est architecte sur Angers. Il meurt à Chalonnes sur Loire en 1962.

Sources :

Fiche matricule, recensement de 1911 consultés par les élèves aux Archives municipales de Cholet. Fiche matricule en ligne, Archives Départementales du Maine et Loire.

Travail écrit en  grande partie par une élève de 4ème B qui ne souhaitait pas laisser son prénom.

Merci à Alex Deseyne, conservateur honoraire du musée de Zonnebeke, pour la photo du château de Hooge.

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La Gare de Cholet, zone de contact entre l’arrière et le front

La Gare, lieu de départ :

La gare de Cholet pendant la première guerre mondiale a  servi aux soldats du 77ème d’infanterie pour se rendre au front, se battre. Ils ont quitté Cholet le mercredi 5 août 1914 avec trois trains spéciaux.

Départ du 77ème RI de la gare de Cholet

 

Les Poilus permissionnaires partent également par le train de Cholet rejoindre le front.

La Gare, lieu d’arrivée :

Les blessés arrivaient du front par la gare pour se faire soigner dans les nombreux hôpitaux mis en place à Cholet.

Des prisonniers allemands étaient transférés à Cholet  pour y être internés. C’est ainsi que le mardi 29 septembre 1914 sont arrivés à Cholet 15 prisonniers allemands tous officiers qui sont ensuite internés au Carmel.

Les émigrants belges viennent également à Cholet via le train pour fuir la guerre et les Allemands qui les martyrisaient.

Lou-Ann Q.B., 6ème E

Sources:

Intérêt Public du 7 août 1914, du 13 septembre 1914,  du 4 octobre 1914, du 23 mai 1915 et du 1er juillet 1917 consultés par les élèves aux Archives municipales de Cholet.

Photo publiée avec l’aimable autorisation des Archives municipales de Cholet.

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Un soldat dans la grande Guerre : Alexandre Froger

Avant la guerre :


Alexandre Gustave Froger est né le 17 mai 1878 à Beaupréau dans le Maine et Loire.

Il avait les cheveux et les sourcils châtains, les yeux gris, le front ordinaire, le nez moyen, la bouche moyenne, le menton rond, le visage ovale.Il mesurait 1m60. Ses parents s’appelaient Pierre Froger et Philomène Richaudeau.

Il était maréchal ferrant.


Pendant la guerre :


En 1914, il avait 36 ans. Il était canonnier au 22eme régiment d’artillerie puis a intégré le 3ème escadron du train des équipages militaires.

Il a eu une Citation car c’était un excellent soldat, très courageux, très dévoué. Il a été blessé mortellement le 26 Juin 1917 à Sérancourt le Grand dans l’Aisne d’un éclat d’obus en accomplissant son devoir sous un violent bombardement de l’artillerie ennemie. Un secours de 150 francs a été accordé à sa veuve.

Anaïs D.

 

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Victor Charles Emile Simon, gardien de but du Club Olympique Choletais

Présentation :

 

Victor Simon

Victor, Charles, Emile Simon né le 17 Janvier 1892 à Cholet était un garçon assez grand pour son époque (1,76m). Il était châtain foncé, avait les yeux marrons, le front large, le visage long. Il savait faire du vélo,  nager et signer. Il jouait d’un instrument de musique : le hautbois. Mais en revanche, il ne savait pas monter à cheval ni conduire une voiture. Il avait le niveau d’instruction 3. Il habitait 31 Rue Nationale à Cholet.

Avant la guerre :

Victor  Charles Émile Simon était employé de banque à Cholet. Il était célibataire, n’avait pas de frères et sœurs. Son père, Victor Eugène,  était débitant de tabac mais sa mère, Marie Victoire Poyaud, était sans profession. Le passe temps de Victor Charles  Simon était le football, il en pratiquait au Club Olympique Choletais en tant que gardien dans l’équipe première.

Pendant la guerre:

Il s’est engagé dans l’armée suite à l’ordre de mobilisation générale. Son matricule est le 1286. Il était dans le 77ème  régiment d’infanterie et a combattu en France contre l’Allemagne pendant la première guerre mondiale. Il a été brancardier et était notamment présent aux combats du plateau de Californie aux Chemins des Dames en juillet 1917.  Victor Simon a reçu une citation :  » Pendant les terribles journées des 19, 20, 21, 22, 23 juillet 1917, sous des rafales incessantes d’artillerie lourde, s’est dépensé, sans compter le danger, dans le transport des blessés. Excellent soldat. »

Après la guerre :

Victor Charles Emile Simon est mort le 19 Octobre 1923 à Cholet d’une tuberculose  contractée pendant la guerre. Il avait 31 ans.

Théo M. 4ème B

Sources :

Fiche matricule, recensement de 1911 consultés par les élèves aux Archives municipales de Cholet. Fiche matricule en ligne, Archives Départementales du Maine et Loire.

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