Mon ancêtre dans la guerre: Maurice Auguste Batardière

Avant la guerre:
Né le 28 juin 1895 d’un père et d’une mère cultivateurs à la Chapelle Rousselin, c’était mon arrière-grand-oncle. Il était célibataire et n’avait pas d’enfant.

Pendant la guerre:
Il a commencé la guerre à 19 ans où il fut Caporal au 80eme régiment d’infanterie.

Après la guerre:
Mort pour la France le 4 septembre 1918 à Coucy-le-Château (Aisne), il avait donc 23 ans. Sa soeur fut très affectée par son décès. Son corps repose dans la Nécropole nationale de CRECY-AU-MONT (Aisne) carré 3, tombe n° 84. Il fait partie des 2893 sépultures qu’abrite la nécropole.

Mon ancêtre et moi :

Je ne savais rien sur mon ancêtre et à vrai dire, je ne m’en préoccupais pas vraiment. Faire ces recherches m’a permis de connaître beaucoup de choses sur lui et même d’en apprendre à ma famille. C’est très intéressant de voir ce qu’on peut découvrir en partant de si peu d’informations.

Paloma M. 4ème B

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Mon ancêtre dans la guerre : Joseph François Bellouard

Mon ancêtre s’appelait : Joseph François Bellouard

C’était mon arrière-arrière-grand-père paternel.

Avant la guerre :

Il est né le 24 novembre 1884 à Toutlemonde dans le Maine et Loire.

Il avait les cheveux et sourcils châtains clairs, les yeux gris, un front ordinaire, un nez moyen, une bouche moyenne, un menton rond et un visage ovale. Il mesurait 1 m 66.

Il était cultivateur et était marié. Il vivait à Toulemonde.

Pendant la guerre:

Il est parti combattre en août 1914. Il était dans le 32ème régiment d’infanterie.

Il combattait en Belgique vers Zonnebeke quand il a été blessé à la tête en décembre 1914.

Il est mort à cause de cette blessure.

Joseph Bellouard, plaque mémoire

Mon ancêtre et moi :

J’en avais entendu parler par mon arrière-grand-mère car elle racontait qu’il était parti alors qu’elle venait juste de naître.

C’était une personne au bon cœur.

Je trouve que c’est un bon geste de se battre pour sa nation.

J’ai découvert que les conditions de vie des soldats étaient vraiment difficiles pendant la guerre, en lisant le récit qu’il écrivait chaque jour.

 

Matthieu A. 5èmeD

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Mon ancêtre dans la guerre : Raymond Baron

Avant la guerre :

Mon ancêtre s’appelait Raymond Louis Baron.

C’était mon arrière-arrière -grand-père.

Il est né le 21 juin 1890 à Baugé dans le Maine et Loire. Il mesurait 1 mètre 58, il avait les cheveux châtains, les yeux bleus foncés, le nez rectiligne. Il était le fils de Pierre Baron et de Marie Bahuan. Il était cultivateur.

Pendant la guerre:

Il est parti combattre en 1915. Il était d’abord dans le 20ème régiment d’artillerie puis en 1917 il est passé dans le 66eme régiment d’infanterie dans une formation d’unité de mitrailleuses. Il a eu une citation le 7 novembre 1918 « excellent canonnier, brave et plein d’entrain, ayant accompli le service de sa pièce malgré les bombardements et des gaz. Vient encore de se montrer comme un bel exemple de courage au cours des attaques du 25/10 au 2/11/1918. » Il reçoit alors la croix de guerre.

 

Mon arrière-arrière grand-père

Après la guerre:

Il s’est marié à Alixe Eugène Delchamps. Elle est née le 20 janvier 1898 à Chalonnes sous le Lude dans le Maine le Loire. Ils ont un enfant, Alice née le 15 janvier 1927 à Chalonnes sur le Lude. Leur commune de résidence était Chalonnes sous Lude.

Mon ancêtre et moi :

Je n’avais pas entendu parler de cette histoire avant ce travail de recherches. J’en ai discuté avec ma maman et cela m’a permis de découvrir son parcours.

Abdoullah I. 6èm e E

 

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Mon ancêtre dans la guerre : Jean- Baptiste Joseph Pichaud

Mon ancêtre s’appelait Jean-Baptiste Joseph Pichaud. C’était le frère de mon arrière-grand-père.

Avant la guerre:

Il est né le 23 mars 1895 à Montbert en Loire Inférieure (Loire Atlantique). Ce dernier avait un visage long, un front étroit, un nez rectiligne, des cheveux châtains clairs, des yeux châtains et il mesurait 1 mètre 68. Le métier de mon ancêtre était cultivateur. Il résidait à Montbert.

Pendant la guerre:

Incorporé au 135è régiment d’infanterie à compter du 15 décembre 1914, il est passé au 66è régiment d’infanterie le 16 juin 1915. Au 32è d’infanterie le 20 juin 1915, il a été nommé soldat de 1ère classe le 20 septembre 1916.

Il a été cité à l’ordre de sa division le 20 mai 1916 : « Agent de liaison pendant une période de 6 jours, n’a pas cessé de montrer le plus grand courage et le plus beau dévouement au service de liaison dans les bombardements violents, s’est précipité sur l’abri démoli où étaient deux officiers et il les a déterrés sous les obus. »

Il est mort à Morval (dans la Somme) le 18 octobre 1916.

Photo parue dans le journal Le phare de la Loire du 6 novembre 1916, rubrique "Hommage à nos héros". Source : site des Archives Municipales de Nantes

 

Mon ancêtre et moi :

Je n’avais pas entendu parler de lui avant ce travail de recherches. Peu de personnes de ma famille se souvenaient de lui. Je suis content d’avoir pu faire des découvertes sur lui.

Maxime P. 6ème D

Pour découvrir les champs de bataille de la Somme, rendez-vous sur le site de l’Historial de la grande guerre de  Péronne :

http://www.historial.org/

 

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Mon ancêtre dans la guerre : Marie-Auguste Debroise

Mon ancêtre dans la guerre :

Il s’appelait Marie Auguste René Debroise.

Il est né le 31 mars 1896, à Piré sur Seiche en Ille-et-Vilaine.

C’était l’oncle de mon arrière-grand-mère. Il mesurait 1m68. Ses cheveux étaient châtains et ses yeux bleus.

Il était cultivateur. Il n’était pas marié. Il n’avait pas d’enfants.

 

Pendant la guerre :

Il est parti à la guerre à l’âge de 18 ans. Il a été enrôlé  le 11 avril 1915. A la guerre il était soldat de 2ème classe.

 

Marie Debroise se trouve à gauche

Il est mort dans une ambulance de la grippe espagnole le 1er octobre 1918 à 21h.Il a d’abord été inhumé au cimetière militaire de la Veuve puis dans celui de Sept-Saulx, à côté de Reims.

Marie Debroise lors d'une permission à Rennes

 

Il a été décoré d’une croix de guerre et d’une étoile de bronze car il a lutté toute une journée contre les Allemands et a osé monter sur le parapet pour tirer sur l’ennemi malgré  le danger qu’il courait.

 

Médailles de guerre obtenues par Marie-Debroise

Mon ancêtre et moi :

Je ne connaissais pas cette histoire. Je ne savais pas qu’il était parti à la guerre mais depuis que nous avons commencé ce travail, mon arrière-grand-mère me raconte beaucoup leur histoire (celle de son papa, de son oncle et de ses cousins).

 

Sarah D. 6ème D

 

 

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Vivre à Cholet en 1914

En 1914, dans la ville de Cholet, il y a 21 058 habitants. L’activité principale est le tissage car dans la ville, il y a 9 usines de tissage et une blanchisserie.

Il y a 8 écoles dont 3 pour les garçons et 5 pour les filles.

Un club de football, le club Olympique choletais a été créé en décembre  1913 et il y a une salle de cinéma, le Royal Ciné Gaumont.

En 1914, dans la caserne Tharreau, travaillaient des militaires. De nos jours, ce sont des pompiers qui y travaillent. Sur le plan de Cholet, il y a une rue François Tharreau. François Tharreau (1751-1829) a été maire de Cholet en juin 1800 (an VIII) et conseiller d’arrondissement en 1802-1813 (an XI). Il est de nouveau maire de Cholet de 1821 à 1826.

A la place du collège Trémolières, il y a la campagne car son emplacement se situe à l’extérieur de Cholet en 1914.

Maëva G. et Dôga S. 6ème D

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Mes ancêtres dans la guerre: François et Jean-Baptiste Garel

Avant la guerre:

François et Jean-Baptiste Garel étaient frères. Ils étaient cultivateurs.

Le premier est né le 2 février 1889 à Saint-Anne-sur-Vilaine dans l’Ille-et-Vilaine. Jean-Baptiste est né le 10 mars 1892. Ils appartenaient à une famille nombreuse de douze enfants.

C’étaient les frères de ma grand-mère, mes grands-oncles.

Pendant la guerre :

Jean-Baptiste était parti le 7 août 1914 au combat et avait été blessé le 5 octobre 1914 par des éclats d’obus. Il avait été transféré à l’hôpital de Grandville avant de repartir sur le front le 30 janvier 1915. Jean-Baptiste est décédé à Binarville (en Argonne) le 6 mai 1916 tué à l’ennemi.Il appartenait au 2ème R.I. Il a reçu la croix de guerre avec palme et une citation « S’est élancé avec la plus belle bravoure dans la tranchée ennemie et lutté avec la dernière énergie à coups de grenade, est tombé glorieusement. » Il avait 24 ans. Son corps repose dans l’ossuaire de la nécropole nationale du Harazée à Vienne le Château (Marne).

Ossuaire de la nécropole nationale du Harazée (Marne).

François avait été affecté au 2ème régiment d’infanterie en février 1915 puis était passé au 70ème RI en détachement de renfort le 21 mai 1915. Il est décédé de blessures de guerre le 18 août 1916  à Souhesmes dans la Meuse. C’est à quelques kilomètres du lieu de décès de  son frère. Il avait  27 ans. Il appartenait au 70ème RI. Il a été inhumé dans la nécropole nationale de Souhesmes-Rampont (Meuse). Un secours de 150 francs a été accordé par le 70ème RI.

Avait-il appris le décès de son frère ?

Sépulture de François Garel, nécropole nationale de Souhesmes-Rampont (Meuse).

 

Mes ancêtres et moi

Les sites « mémoire des hommes et sépultures de guerre » m’ont permis de retrouver ces deux grands-oncles. On savait que deux des frères de ma grand-mère étaient morts pendant la guerre mais on ne connaissait même pas leurs prénoms. Se rendre sur leurs tombes a été un moment émouvant.

 

Mme Bossy-Guérin

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Mon ancêtre dans la guerre: Georges Cottenceau

Georges Cottenceau  est né le 15 août 1892 à Trémentines dans le Maine et Loire.

C’était mon arrière-grand-père-maternel.

Il était châtain et mesurait 1m71, il avait les yeux bleus, le front découvert et le nez rectiligne.

 

Georges Cottenceau et ses camarades de combat

Avant la guerre:

 

Il était cultivateur. Il était célibataire et  vivait à Trémentines.

Pendant la guerre

Il était au 33ème régiment d’artillerie puis au 51 ème régiment. Il s’est battu en France et en Belgique.

Il a été  évacué pour maladie le 4 novembre 1914 à l’hôpital de Châtillon sur Indre et est retourné au front en Juillet 1915.

 

De retour d’une promenade lors de la convalescence à l’hôpital de Châtillon sur Indre

Il a commencé Brigadier et a terminé Maréchal des Logis

Ses récompenses sont la  médaille de la victoire, la croix de guerre avec une étoile en bronze et une médaille commémorative de la grande guerre. Il a eu une citation le 1er décembre 1916 : »sous-officier énergique qui n’a cessé de donner l’exemple du courage à ses hommes, s’est distingué dans les attaques du 12 au 16 septembre au cours desquelles sa pièce fut mise hors de service ».

Après la guerre:

Il est mort après la guerre en 1975.

Il a rédigé 3 carnets.

Préface des carnets de guerre de Georges Cottenceau

Mon ancêtre et moi:

J’en avais un peu entendu parler avant ce travail de recherche. Je suis admiratif qu’il ait fait la guerre car ça devait être difficile. J’ai retenu qu’il était  au 51 ème régiment et qu’il était Maréchal des Logis.

Thibaut J. 5ème D

Les carnets de guerre de l’arrière-grand-père de Thibaut sont particulièrement intéressants.

La lecture en est d’abord simple: Georges Cottenceau écrit très bien. C’est un fin observateur de ce qui l’entoure. Tel un reporter, il décrit avec précisions les tenues des soldats anglais à leur arrivée ainsi que celle des coloniaux, des travaux dans les tranchées, les attaques des avions ou même sa présence comme témoin au conseil de guerre pour deuxième désertion en juillet 1916. Il évoque aussi les blessés, les morts et les événements politiques.(Abdication du tsar Nicolas II, arrivée des Américains). Il a surtout conscience en recopiant ses cahiers à partir de décembre 1918 de la nécessité de conserver ses souvenirs de guerre.

Merci à la maman de Thibaut pour le prêt de ce cahier très précieux pour elle.

Mme Bossy-Guérin

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Mon ancêtre dans la guerre: Henri Girard

Il s’appelait Henri GIRARD

Il est né le 28 mars 1892 à Yzernay dans le Maine et Loire.

C’était mon arrière- grand-père-maternel.

Il était châtain et mesurait 1m52. Il avait les yeux gris.

 

Avant la guerre

 

Il était cultivateur et manutentionnaire.

Il vivait à Cholet.

Pendant la guerre

 

Il était au 90ème régiment d’infanterie

Henri Girard

Il s’est battu en France.

Il a eu une blessure au pied gauche le 27 novembre 1914 à Hooge (Belgique) et a été évacué sur l’hôpital de Cholet. Il est retourné combattre en mars 1915 et a été  fait prisonnier à la côte 304 (Meuse)  le 4 mai 1916. Il a été emprisonné à Cellelager et à Hamèln. Il est resté prisonnier jusqu’au 27 novembre 1918.

 

En captivité. H.Girard est à droite debout, la main sur l’épaule d’un camarade

Après la guerre, il  disait que ceux qui le gardaient prisonnier en Allemagne étaient très gentils  et il tuait les lapins pour avoir à manger. Il a ramené une grammaire allemande.

Il est mort de vieillesse le 8 mai 1975.

Mon ancêtre et moi

Je ne connaissais pas l’histoire de  mon arrière-grand-père jusqu’à maintenant. Je suis content qu’il ait été emprisonné  au lieu d’être resté sur le front.

Levy B. 5ème D

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Charles BOUREAU, l’un des premiers soldats de Cholet mort au front

Employé de banque, Charles, Auguste, Emile Boureau est né le 31 octobre 1887 à Cholet. En 1914, il a 27 ans.

Il est le fils de Charles et de Justine Marie Grégoire, domiciliés rue de la Chapelle d’Aubigné. Il a épousé Marie-Louise Chauvière. Il avait les cheveux et les sourcils bruns, les yeux marron, le front rond, le nez et la bouche moyens, le menton rond et le visage ovale. Il mesurait 1 mètre 58.

Il était caporal au 277ème Régiment d’Infanterie. Son numéro de matricule du recrutement était le 742. Son degré d’instruction général était 3.

Il est parti au combat le 11 août 1914 et il est mort pour la France le 20 août 1914 au combat de Manoncourt sur Seille en Meurthe et Moselle. Son corps n’a pas été retrouvé, il a été déclaré disparu.

Un secours de 10 francs a été accordé à sa femme le 23 novembre 1914.

Un jugement a été rendu le 2 Mars 1917 par le tribunal de Cholet pour confirmer son décès. Sa femme en a été avertie peu après.

Lilou T et Clémence R. 6ème D

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