Les prisonniers allemands à la fin de la guerre

La guerre est terminée depuis le 11 novembre 1918 mais les prisonniers de guerre allemands restent enfermés au Carmel de Cholet. Ils continuent à travailler et à être payés, mais ils ne sont toujours pas appréciés par la population.

Une lettre du 18 janvier 1919 nous informe que des Américains logent avec des prisonniers de guerre allemands, ce qui est formellement interdit donc le lieutenant Martron ordonne que cela cesse.

Une autre lettre du 6 février 1919 envoyée par le lieutenant Martron nous indique qu’un groupe de cinq prisonniers allemands étaient employés à la préparation de la base d’un monument sur la place centrale de Cholet. Un officier du 77 Régiment d’Infanterie affirme qu’ils n’étaient pas surveillés. Il les dénonce en écrivant une lettre au lieutenant Martron. Celui-ci exige que cette situation cesse et que les prisonniers soient affectés uniquement à des travaux agricoles ou forestiers.

Nous apprenons aussi qu’un soldat allemand est décédé à l’hôpital de Cholet le 28 février 1919 pour une cause inconnue.

Grâce à ces documents, nous apprenons qu’il y a encore des prisonniers allemands à Cholet malgré la fin de la guerre. On peut se demander à quel moment ils vont rentrer en Allemagne.

 

Marius , Giovanni , Flavien

 

Publié dans Côtoyer l'ennemi à Cholet pendant la Grande Guerre, Vivre à Cholet pendant la Première Guerre Mondiale | Marqué avec | Laisser un commentaire

Mon ancêtre dans la guerre: Dominique, Joseph Gautier

Avant la guerre:

Mon ancêtre se nommait Dominique Joseph Gautier, c’était mon arrière-arrière-grand-père. Il est né le 6 août 1883 à Mazières-en-Mauges (ville du Maine-et-Loire). Il était le fils d’Adolphe et de Cretin Victoire. Il habitait dans sa ville natale où il exerçait le métier de charron. Il était marié. Il avait les cheveux et les sourcils blonds, des yeux bleus et un front bas. Il avait également le nez épaté, la bouche moyenne, le menton rond et le visage ovale. Il était assez petit et mesurait seulement 1m 62. Dominique avait fait son service à partir du 7 juillet 1906. Il est passé dans la disponibilité de l’armée le 12 juillet 1907. Il a ensuite fait partie de la réserve de l’armée active à partir du 1 octobre 1907

Pendant la guerre:

En 1914, au début de la guerre, Dominique avait 31 ans. Il faisait parti du 77° régiment d’infanterie. Son numéro de matricule était 1128. . Il a été rappelé le 1 août 1914 et est arrivé au corps le 12 août 1914. Il a été tué à l’ennemi à la bataille de  la croix du Xon à  Xon-Lesménils. Son décès a été constaté le 22 février 1915. Il avait 32 ans.  Suite à son décès un secours s’élevant à 150 francs a été accordé à Mme Gauthier sa veuve le 4 juin 1915. Le site « Mémoire des Hommes  » précise qu’il a été inhumé dans une tombe collective de la Nécropole Nationale Le Petant à Montauville en Meurthe-et-Moselle.

Mon grand-père m’a dit comment son grand-père (Dominique) était décédé: Il a été gravement blessé lors de la bataille. Il se vidait de son sang. Un autre soldat français a tenté de le secourir, mais mon ancêtre lui a dit de partir ou il mourrait comme lui. Il aurait pu être secouru par ce soldat, mais il a préféré mourir plutôt que de risquer la vie de cet homme.

Mon ancêtre et moi:

Avant de réaliser ces recherches, mon grand-père croyait que mon ancêtre était décédé lors de la bataille de Verdun (dans la Meuse). J’ai découvert énormément de choses sur Dominique. Au début j’avais entrepris ces recherches pour mon grand-père que cela intéressait particulièrement. Il a découvert de nouvelles choses sur son grand-père et moi également. Grâce à un monsieur du musée de St Laurent de la Plaine¹, j’ai pu lire quelques documents concernant la bataille dans laquelle mon ancêtre est décédé; je l’en remercie. Mon grand-père les a également lu, cela l’a beaucoup intéressé. Avant de faire ces recherches je n’avais pas beaucoup d’informations sur Dominique et ses petits-enfants non plus. C’était une expérience enrichissante pour toute ma famille qui connaît à présent l’histoire de notre ancêtre.

Noémie M.

¹. Il s’agit de Joseph Quesson qui a fait beaucoup de recherches sur cette bataille et qui nous en a gentiment fait profiter. Il précise que lors des combats des 13, 14, 15 et 16 février 1915, ce sont 145 soldats du 277 RI qui sont morts auxquels il faut rajouter 413 blessés et 145 disparus.

Cet article est aussi l’occasion d’encourager à la visite du Musée de Saint-Laurent-de la Plaine où les bénévoles ont fourni un travail de recherches exceptionnel sur les soldats de cette commune morts pour la France. Je m’associe à  Noémie pour les remerciements.

Mme Bossy-Guérin

 

Publié dans Mémoires familiales, mémoire nationale, Mon ancêtre dans la guerre, Morts pour la France en 1915 | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

Les prisonniers allemands morts à Cholet

Nous avons découvert deux soldats prisonniers Allemands qui sont morts et ont été enterrés à Cholet grâce au registre de décès consultable aux Archives Municipales de Cholet.

Le décès de Hans Heinze :

Hans Heinze avait 20 ans lorsqu’il décède  le 5 juillet 1915 à 10 heures du soir. Il est né en Allemagne le 16 mai 1895. Il était célibataire et vivait à Leipzig (une ville d’Allemagne). Il est mort à l’hôpital temporaire, rue St Bonaventure suite à des blessures reçues sur le champ de bataille. Son décès est déclaré par deux personnes des Pompes funèbres, le directeur Léon Douzé et Louis Mercier, son employé.

 

Le décès de Karl Otto Schmidt :

Karl Otto Schmidt avait 34 ans quand il meurt. Il est né le le 16 août 1884 à Gevern   ( ?, province de Saxe ) et il est mort le 28 février 1919 à neuf heures du soir. Il était marié à Frida Efphauser et vivaient ensemble à Messeburg (une ville d’Allemagne). Il est décédé à l’hôpital après la fin de la guerre. Son décès est déclaré par le concierge de l’hôpital, Pierre Biton et par Eugène Crouzet, employé. On ne connait pas les raisons de son décès.

Précisions apportées par Nathalie Lucas via les employés du cimetière :

Aucune trace d’Otto  Schmidt actuellement au cimetière mais Hans Heinz est bien enregistré au cimetière. En revanche, il n y a aucune indication de l’emplacement de sa tombe. Cela voudrait dire qu’il se trouve dans l’ossuaire. Un document d’août 1940 précise qu’ils sont tous les deux enterrés au cimetière.

Anaëlle, Héloïse, Lilou et Liliant.

Un thème travaillé aussi par Nicolas, Dominique, Matthieu  et Subaru.

 

 

Publié dans Côtoyer l'ennemi à Cholet pendant la Grande Guerre, Vivre à Cholet pendant la Première Guerre Mondiale | Marqué avec , , , , , | Laisser un commentaire

Le respect des textes internationaux à Cholet

Le 22 janvier 1915,  la croix rouge internationale vient à Cholet pour vérifier que la ville respecte bien la convention internationale sur les prisonniers de guerre ratifiée par la France.

Le compte rendu nous apprend que les prisonniers Allemands sont logés dans des cellules ayant 12 à 20  m² pour deux officiers. Les officiers n’ont pas de chauffage mais peuvent acheter des réchauds à pétrole. Leur nourriture est préparée par un cuisinier allemand et ils ont de l’eau minérale à volonté. Les prisonniers dorment sur des lits de soldats et en cas de maladie et de blessures, ils sont soignés par deux médecins allemands. Leur santé en général est bonne.

Le général se plaint qu’ils ne peuvent pas envoyer plus d’un colis et trois cartes par mois, une mesure qui s’applique à lui et à ses officiers. Dans certains dépôts de prisonnier allemands, il est perçu par les municipalités des droits d’octrois sur les colis où les lettres reçues d’Allemagne. Ils reçoivent presque un salaire de soldats. Les prisonniers reçoivent 75 centimes  et un franc 25 par semaine et si les prisonniers ont été capturés avec de l’argent sur eux ils peuvent toucher sur leur avoir entre 25 centimes et 50 centimes  par semaine. Les officiers peuvent acheter des quotidiens français.

En général les prisonniers allemands sont bien traités à part le fait qu’ils doivent payer leurs lettres et colis. Mais suite à un courrier adressé par la sous-préfecture de Cholet rappelant les termes de la Convention de la Haye sur les prisonniers de guerre,  le maire de Cholet a réglé ce problème.

Perrine, Marion, Elissa et Ihlame.

 

Publié dans Côtoyer l'ennemi à Cholet pendant la Grande Guerre, Vivre à Cholet pendant la Première Guerre Mondiale | Marqué avec | Laisser un commentaire

Contact suite aux articles de presse

Il est possible de me contacter pour toute question ou précisions sur les prisonniers de guerre en envoyant un commentaire sur le site : je peux le lire sans qu’il soit visible sur le site et y répondre tout aussi discrètement.

Je remercie d’ores et déjà les personnes qui ont contacté le collège et qui ont laissé leur adresse mail.

Mme Bossy-Guérin

 

Article du Courrier de l\’Ouest

Article Ouest-France

Publié dans Côtoyer l'ennemi à Cholet pendant la Grande Guerre, Vivre à Cholet pendant la Première Guerre Mondiale | 2 commentaires

Portraits de prisonniers allemands

Selon l’état des prisonniers de guerre des Archives Municipales de Cholet, il y a un caporal et 19 soldats allemands prisonniers à Cholet en 1916. Ils sont donc peu nombreux à être prisonniers dans la ville de Cholet à cette date. Ces 20 prisonniers sont âgés entre 20 et 37 ans, ils sont donc relativement jeunes. La plupart de ces prisonniers sont originaires de Prusse (13 soldats). Deux d’entre-eux étaient originaires de Bavière, quatre de Saxe. Seul le caporal, Oscar Schäfer , vient de Silésie. Même s’ils sont prisonniers, ils bénéficient de soins médicaux.

Avec l’aimable autorisation des Archives Municipales de Cholet

Leurs cheveux étaient souvent blonds ou châtains. Ils mesuraient entre 1.60 m et 1.80.

Le plus jeune s’appelait Adolph Albrecht .C’était un simple soldat. Il avait 20 ans et les  cheveux blonds. Il mesurait 1.61m. Il était Prussien. Son matricule était 2706.

Le plus vieux s’appelait Heinrich Liersch. Il avait comme grade soldat. Il avait 37 ans et les cheveux châtains. Il mesurait 1.65m. Il était Prussien. Son matricule était 2809.

Oscar Schäfer est  caporal. Son matricule est le 2868. Il est âgé de 32 ans, il mesure 1 mètre 80 (il est donc assez grand pour l’époque) . Il a les cheveux noirs et vient de Silésie

Anaëlle, Mathieu et Florian, classe de 4ème C

Lilou, Chelsea, Dôga classe de 4ème BC

Publié dans Côtoyer l'ennemi à Cholet pendant la Grande Guerre, Vivre à Cholet pendant la Première Guerre Mondiale | Marqué avec , , , | Laisser un commentaire

Les prisonniers au travail

Les prisonniers de guerre Allemands sont utilisés pour travailler dans les fermes et dans les bois, car  les hommes sont partis sur le front et ils ne restent que les femmes pour faire le travail.

Pendant la guerre, les prisonniers allemands travaillent dans les champs, ils cultivent, moissonnent et ils sont surveillés. Ce sont les Choletais qui demandent cette main d’œuvre au maire.  Ainsi Madame Richou écrit au maire le 6 septembre 1916 pour lui indiquer qu’elle va battre (faire le battage) et qu’elle aurait besoin de « cinq boches« .

L’Intérêt Public du 10 octobre 1915 nous apprend que dix prisonniers ont travaillé à la métairie de la Braudière. Cinq  prisonniers travaillent  à la Fremière et cinq autres à la Pilotière. Les 10 autres prisonniers travaillent chez un pépiniériste. Beaucoup travaillent dans les fermes. Ils gagnent 0,20 francs par jour soit pour une semaine 1,20 francs. A chaque journée ils étaient surveillés par environ cinq soldats.

Un document de 1918 nous apprend qu’il y avait onze employeurs pour faire travailler les prisonniers de guerre. En tout ils ont eu 250 jours de travail pour le mois de novembre 1918. Ils ont surtout travaillé en ville. Il y avait même un prisonnier  qui travaillait à  la gendarmerie ce qui est surprenant dans les circonstances dans lesquelles ils étaient. Mais leurs métiers ne devaient se rapprocher de la guerre en aucun cas.

Les prisonniers allemands sont bien traités, ils ont un travail, un logement, une fiche de paye (salaire) et de la nourriture.

Nous pouvons donc dire que les Conventions de la Haye de 1899 et  de 1907 sont bien respectées à Cholet.

Juliette, Faustine et Morgane, classe de 4ème C

Killian et Jason, classe de 4ème B

 

Publié dans Côtoyer l'ennemi à Cholet pendant la Grande Guerre, Vivre à Cholet pendant la Première Guerre Mondiale | Marqué avec , | Laisser un commentaire

Une tentative d’évasion

Le journal Le réveil choletais nous apprend que dans la nuit du Mercredi 1 au Jeudi 2 septembre 1915, deux prisonniers allemands (un sous-lieutenant et un sous-officier) s’évadent du carmel de Cholet malgré l’engagement pris de ne pas chercher à s’échapper. Ils profitent du temps sombre et du bruit d’une forte pluie.

Pour y arriver, ils ont fracturé une serrure puis ils sont descendus dans le jardin, ont grimpé sur un poirier pour sauter par dessus le mur de clôture. Ils ont réussi à atteindre un champ (corderie Parnet) ce qui leur a permis de se trouver dans la campagne.

L’un des deux évadés est un sous-lieutenant de 21 ans qui s’appelle Henhrich Saatz . Il a les cheveux blonds, mesure 1m78 et parle le français assez bien. L’autre s’appelle Gustave Moehring. C’est un sous-officier  qui mesure  1m82, comprend le français mais le parle difficilement .

Les policiers mènent leur enquête et découvrent des traces de pas le jeudi matin, après que le Carmel ait signalé leur disparition.

Ils sont retrouvés 6 jours plus tard à 50 kilomètres  de Cholet, dans une commune appelée Montournais au Goureaudière en Vendée.

Ils avaient trouvé une ferme, étaient montés au grenier et s’étaient couchés dans le fourrage. Le matin vers 4 heures et demi, la fermière les trouva dans le foin, elle appela son beau frère. Lorsqu’il arriva, les deux prisonniers étaient partis. Ils cherchèrent dans toute la ferme et les trouvèrent dissimulés dans un champ de topinambours. Ils appelèrent les gendarmes qui les ramenèrent à la prison.

A la suite de cette évasion, des mesures de surveillances très sévères ont été établies.

Yanis, Delal, Ophelia, Ilhame, classe de 4ème B

Jack et Maxime, classe de 4 ème B

Abdoullah, Hugo, Ayman, classe de 4ème C

 

Publié dans Côtoyer l'ennemi à Cholet pendant la Grande Guerre, Vivre à Cholet pendant la Première Guerre Mondiale | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

La vie quotidienne des prisonniers allemands à Cholet

Les prisonniers de guerre de Cholet sont logés au Carmel, rue Pasteur à l’écart de Cholet surveillés pas des gardes : c’est un ancien couvent. 

Les prisonniers ont des quantités limitées de nourriture  : 600 gr de pain par jour, 610 gr de viande par semaine, 1200 gr de légumes et fromages par jour, 8 gr de café par jour et 7 gr de sucre par jour. Ils sont dans des chambres bien équipées (lit, édredon, des objets pour l’hygiène, …). Les prisonniers sont blanchis et soignés s’ils sont malades.

Ils peuvent circuler dans la ville, de 7 heures  à 20 heures avec l’interdiction d’utiliser des voitures, des bicyclettes, d’éviter tout rassemblement et d’approcher la gare.

Les détenus peuvent travailler pour gagner de l’argent de poche. Ils sont rémunérés 20 centimes de la journée. L’argent sert pour payer leur chauffage et pour améliorer leurs quotidien.Les prisonniers peuvent envoyer des lettres ou des journaux mais ils ne doivent pas évoquer la guerre ou les aspects se rapportant avec la guerre.

Ils ont prêté le serment de ne pas s’évader, pour des mesures de sécurité ils doivent toujours porter leurs cartes d’identité avec leurs photos. Ils sont obligés de retourner dans leurs logements en cas d’alerte.

S’ils devaient s’enfuir, ils seraient arrêtés par les gardes étant donné la forte surveillance mais malgré tout une tentative d’évasion a réussi.

Conclusion : En étant prisonnier, ils possèdent plus de confort que leurs compatriotes qui combattent sur le front. Les prisonniers allemands à Cholet sont bien nourris, leur logement est correct et ils ont beaucoup de liberté pour des captifs. Les soldats qui combattent peuvent mourir de faim, de soif, de maladie, suite à des blessures ou tués par des ennemis contrairement à leurs camarades détenus qui peuvent vivre presque normalement, sans crainte  de mourir, ils sont loin de la guerre, protégés. Ils sont surveillés par des gardes armés.

 

Marion A., Elissa, Marion S., classe de 4ème B

Patrick, Perrine et Flavien, classe de 4ème C

Clémence, Elina, Héloïse, Sarah, classe de 4éme C.

 

 

 

Publié dans Côtoyer l'ennemi à Cholet pendant la Grande Guerre, Vivre à Cholet pendant la Première Guerre Mondiale | Marqué avec , , | Laisser un commentaire

L’arrivée des prisonniers allemands à Cholet

Le journal « Le Réveil Choletais » du 6 septembre 1914 relate l’arrivée des prisonniers de guerre allemands à Cholet.

Le mardi 1er  septembre 1914, le bruit s’est répandu dans la ville que des prisonniers allemands arrivaient. C’est la guerre depuis un mois, un quart des Choletais, soit 5 à 6 mille personnes, impatientes de voir les prisonniers, se pressent devant la gare avec des sentiments de réprobation et l’envie de manifester.Le train amenant les prisonniers étant en retard, la plupart des Choletais ont préféré rentrer chez eux mais quelques-uns sont néanmoins restés. Les prisonniers sont enfin arrivés à    3 heures et demi du matin.
Ils sont cinq soldats allemands prisonniers à descendre du train. Les Choletais s’attendaient à des « Prussiens plein de morgue et d’orgueil » mais ils apparaissent plutôt comme « des paysans mal-dégrossis « et avaient l’air peu dangereux et inquiets. Il y avait un colonel ; un capitaine ; un lieutenant ; un officier aviateur et un sous-officier, chacun vêtu d’un uniforme gris de fer sans indication de grade.
Quand ils arrivent, ils se font conduire à pieds au couvent des Carmélites, route de Beaupréau pour être internés.

 

Par la suite, d’autres prisonniers arrivent à Cholet comme le mardi 6 Octobre 1914. Ils sont onze soldats allemands prisonniers descendus à la gare de Cholet. Le journal précise que les soldats appartenaient à différents corps de métiers, tels que cuisiniers, cordonniers, tailleurs, etc …
Le dimanche 22 novembre 1914, ce sont cette fois quatre officiers allemands qui sont conduits ensuite au Carmel.
Les arrivées et les départs de prisonniers ont lieu durant tout le conflit.

Lucie, Lola, Solène et Jenny, classe de 4ème B – Madison, Maëva, Anaïs et Jade, classe de 4ème C.

Sources: Archives Municipales de Cholet. Journaux : le Réveil Choletais et l’Intérêt Public.

Publié dans Côtoyer l'ennemi à Cholet pendant la Grande Guerre, Vivre à Cholet pendant la Première Guerre Mondiale | Marqué avec , | Laisser un commentaire