Mon ancêtre dans la guerre : Georges Gadé

Avant la guerre :

Mon ancêtre s’appelait Georges Gadé, il est né le 22 mai 1893 à Pouillé en Vendée .

C’était mon arrière-arrière-grand père, il mesurait 1m62, il était châtain, il avait les yeux châtain clair .

Il était de la classe 1913, il avait trois frères qui s’appelaient Louis, Raymond et Gabriel.

Il avait le visage long et le menton fuyant.

Il était le fils de Jean et Cécile Moulin.

Pendant la guerre :

Il est parti à la guerre. Il était dans le 137e régiment d’infanterie puis  dans le 57e régiment, dans le 123e régiment, le 61e régiment et enfin dans le 91e régiment.

Il a été  fait prisonnier par les Allemands le 14 juillet 1915 alors qu’il combattait. Quand il était prisonnier, il travaillait dans une mine de charbon à Saxe à Zwickau à 40 kilomètres de la Tchécoslovaquie. Quand  il est arrivé, les Allemands ont mis les prisonniers dans des baraques en quarantaine. Ils se sont fait couper les cheveux à 2 mm du crâne. Les Français qui ne voulaient pas travailler dans les mines ont été mis dans des baraques réservées aux punis. Certains de ses camarades prisonniers étaient originaires du Nord de la France et travaillaient déjà dans des mines.  Ses parents s’inquiétaient de son sort et son père a écrit une lettre au commandant de sa compagnie. Ils n’ont su que le 30 août qu’il n’était pas mort mais prisonnier. Ils ne mangeaient que 400 g de pain noir et avaient de l’eau à volonté. Les Allemands traitaient les Français mieux que les Russes. Ceux qui étaient punis étaient attachés au poteau.

Après la guerre :

Il est revenu en France en 1919. Il s’est marié et a eu 5 enfants.

Mon ancêtre et moi  :

Avant ce travail je ne pensais pas que j’avais un arrière-arrière-grand-père qui avait la guerre et encore moins qu’il avait été fait prisonnier. Après la guerre il a fait un témoignage sur son expérience de la  guerre. Il termine son  témoignage par ses mots : (…) Tous ont combattu et souffert pour défendre notre pays et lui redonner la paix afin que les jeunes ne connaissent plus cet épouvantable fléau qu’est la guerre !

Puissent-ils ne jamais connaître les mauvais jours que nous avons connu,et ne jamais oublier ceux qui ont donné leur vie pour qu’ils RESTENT FRANÇAIS !….

Pierre G., 6ème E

Le témoignage de l’ancêtre de Pierre est particulièrement intéressant : il raconte à la fois le début de la guerre et la mort de certains de ses camarades mais surtout son expérience de prisonniers avec de nombreux détails.

Mme Bossy-Guérin

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Des footballeurs à reconnaître … Avis de recherche !

L'équipe du C.O.C. Championne d'Atlantique. L'Ouest, 23 décembre 1913.

Vous reconnaissez un de ces footballeurs ? Vous avez de meilleures photos que celles trouvées dans la presse locale en 1913 ? N’hésitez-pas à me contacter via le site en laissant un commentaire. Cliquez sur la photo pour une meilleure (…) qualité et découvrez les portraits des footballeurs en tapant leur nom dans la barre de recherches.

Autre photo à identifier …

 

Photo prise peut-être entre 1918-1925 ... Stade de l'Oisillonnette. Cholet

Cinq attaquants, trois demis et deux arrières qui encadrent le gardien. Une photographie qui reflète la composition de l’équipe.¹

Sur cette carte-photo conservée aux Archives Municipales de Cholet, aucune indication de date ou de lieu. On reconnaît en arrière-plan le vélodrome. La comparaison avec d’autres photos permet de confirmer qu’il s’agit bien de celui de l’Oisillonnette. De quelle équipe s’agit-il ? Vous reconnaissez le maillot ? Votre arrière-grand-père ? Contactez-moi !

Merci d’avance à tous ceux qui pourront nous permettre de progresser dans nos recherches.

Mme Bossy-Guérin

¹ Merci à Hervé Padioleau, spécialiste du SNUC, pour cette information.

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Les footballeurs tombés au champs d’honneur

Louis Fabre est mort le 20 août 1914 à Nomény-Lixieres en Meurthe et Moselle.

Auguste Sibileau est mort le 27 septembre 1914 à Sept Saulx dans la Marne.

Marcel Brien est mort le 21 Janvier 1915 à Hooge en Belgique.

Pierre Blouen a été tué en entraînant sa demi- section à l’assaut d’un fortin armé de mitrailleuses le 12 août 1916 dans le bois de Hem.

Charles Vigan est mort le 16 mars 1917 à l’hôpital complémentaire de la Roche sur Yon.

Louis Fabre est mort à la bataille de Morhange. Cette journée du 20 aout 1914 a été  l’une des plus meurtrières de la guerre 14-18.

Auguste Sibileau est mort lors de la bataille de la Marne. Cette bataille  a été extrêmement meurtrière pour  227 000 Français (21 001 morts, 84 000 disparus et 122 000 blessés)   37 000 Britanniques (3 000 morts, 4 000 disparus et 30 000 blessés) et 256 000 Allemands (43 000 morts, 40 000 disparus et 173 000 blessés.)

Marcel  Brien est mort à la bataille de Zonnebeke en Belgique. Les pertes sont de 16 000 morts

Pierre Blouen est mort dans  la Somme. Cette Bataille a été très meurtrière pour 420 000 Britanniques (213 000 blessés et 206 000 morts ou disparus) , 203 000 Français (136 000 blessés et 67 000 morts ou disparus) et 437 000 Allemands, au minimum, (dont 170 000 morts).

Charles Vigan est mort suite à une maladie dans l’hôpital temporaire de la Roche sur Yon.

Les travaux de recherches ont été effectués en binôme par Noémie et Khadiadiatou, Liliant et Timéa

Lieux de décès des footballeurs et principales blessures

En marron, les footballeurs blessés en 1915

En jaune, les footballeurs blessés en 1917

En orange, les footballeurs blessés en 1918

Carte réalisée par Thomas et Adrien.

Merci à Capucine et Emilie pour leur travail.

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La composition de l’équipe du Club Olympique Choletais

La composition de l’équipe.

Quelques joueurs ont changé entre l’équipe qui débute la saison en septembre 1913 et celle qui termine en juin 1914.

Pierre Blouen, Adolphe Lespert, Raoul Brun, Marcel Faligand, Camille Brégeon et Marcel Brien étaient attaquants, ils jouaient en avant.

Marcel Triboulet, Auguste Sibileau, Auguste Coutant et Blanc étaient demis, ils jouaient en milieu de terrain, défendaient et attaquaient.

Victor Simon  était dans les buts.

Camille Quesson  et Louis Fabre jouaient en arrière, ils défendaient.

 

Dessin réalisé par Jassim

L’équipe de football avant la guerre avait plus d’attaquants qu’aujourd’hui. Elle était composée de 5 attaquants, 3 demis et 2 défenseurs. Aujourd’hui une équipe de football  contient 2 attaquants, 4 demis et 4 défenseurs.

Aujourd’hui le football a bien évolué et nous pensons que les joueurs sont plus violents, moins fair-play et font plus de chiqués… Par contre la technologie a beaucoup évolué, les arbitres ont accès à des techniques pour voir si le but a bien été marqué ou non et voir si il y a faute ou pas. La sécurité a également beaucoup évolué dans les tribunes notamment à cause des supporters et des bagarres.

 

Les travaux de recherches ont été effectués en binôme par Mylène et Safa, Charlotte et Jassim, Alice et Evie élèves de 4ème B et 4ème D.

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Le football sur le front

Sur le front, hors des champs de bataille, les combattants se dépensaient en jouant au football. Ils avaient le besoin de se défouler, prendre du plaisir à faire des activités.

Le journal L’intérêt public de Cholet du 9 avril 1916 relate un match de football au front. Il s’est déroulé le  24 mars 1916. Ce match opposait le 77è RI de Cholet au 135ème RI d’Angers. Il y avait quatre joueurs choletais qui étaient Martin, Brégeon, Simon, Coutant. Il manquait deux joueurs dans les deux équipes : ils ont  joué alors à neuf contre neuf.

Score final : 5-1 pour le 77e Régiment d’Infanterie

Les buts ont été marqués par Marchisio de l’Olympique Lyonnais, par Camille Brégeon du Club Olympique Choletais et Naudin du  Club Sportif Bessonneau.Victor Simon a arrêté plusieurs tirs et c’est l’avant centre du 135ème RI qui a marqué. (Le nom n’est pas indiqué)

On ne sait pas où s’est déroulé le match mais les deux régiments étaient au repos sur les plages de Berck (Nord) en attendant de partir pour Verdun. On suppose que le match s’est déroulé dans cette région.

Dans aucun des journaux de marche, on a pu avoir connaissance du match, le football était pratiqué discrètement. Sur les emplois du temps des combattants, on appelait cela les jeux en plein air.

 

Les travaux de recherches ont été effectués en binôme par Émilie et Estelle  (une mention spéciale pour leurs recherches sur les journaux de marche des deux régiments) Sana et Ursula, Brahim et Altan élèves de 4ème B et 4ème D.

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Label national de la Mission du Centenaire de la Première Guerre mondiale!

Le label national de la mission du Centenaire a été attribué au projet « Des terrains de football aux champs de bataille : l’expérience combattante des joueurs du Club Olympique Choletais ».

Trois collèges ont reçu ce label dans l’académie de Nantes, deux lycées et une école primaire.

Un projet auquel participent quatre classes du collège Trémolières : les 6ème C, 6ème E, 4ème B et 4ème D. Il vise à retracer le parcours de la première équipe de football du Club Olympique Choletais née le 28 mai 1913 et championne d’Atlantique dès la première saison 1913-1914. Un travail de recherches mené entre autre avec les Archives Municipales de Cholet où toutes les classes ont été accueillies par Nathalie Lucas, responsable du service éducatif .

Mobilisés dès le début de la guerre, ces footballeurs vont combattre sur différents fronts et vont partager le quotidien des soldats : certains meurent, d’autres sont blessés ou reviennent très affaiblis par la maladie. Leurs portraits sont en ligne dans la rubrique « Portrait de footballeur, portrait de combattant« .

Mme Bossy-Guérin

PS : Un merci tout spécial à Nathalie Lucas sans qui ce projet n’aurait pas abouti. Une disponibilité sans faille et un investissement constant pour répondre à mes nombreuses demandes. Le tout avec le sourire !

Le site a désormais dépassé les 21 000 pages vues …

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Yves Martial Delon, un soldat dans la Grande Guerre

Avant la guerre :

Yves Martial Delon est né le 11 août 1893 à Dinan dans les côtes du Nord. Il résidait à Angers dans le Maine et Loire. Il a été élève au collège communal devenu le collège Colbert. Il était commis des contributions indirectes (il gérait les impôts). C’est le fils d’Antoine Pierre Marie et d’Émilie Céline Chicoineau. Il mesurait 1 m73. Il était blond aux yeux bleus. Il avait un nez rectiligne et un front vertical. Il a passé son bac et a réussi un concours administratif aux impôts. Il a fait son service militaire puis est appelé à l’activité le 27  Novembre 1913 .

Pendant la guerre :

Il est nommé caporal fourrier (il s’occupe de l’intendance) au 77 ème RI  le 10 Avril 1914. Il devient sergent fourrier le 8 septembre 1914. Le 24 sergent major puis passe adjudant le 28 septembre. Le 18 octobre il est sous lieutenant.

  • Son trajet :

Yves Martial part tout d’abord de Cholet vers la région de Nancy du 6 août au 19 août  1914 puis du 22 aout au 8 septembre part pour la Belgique en passant par Sedan. Puis s’en va à l’est de Reims du 10 septembre au 22 octobre. Il participe à la bataille de Mondement. Enfin il va à Ypres et  Zonnebeke en Belgique du 23 octobre au 12 novembre 1914 où il meurt lors de la course à la mer pour accueillir les anglais.

Yves Martial Delon

 

  • Sa correspondance qui le fait tenir:

Yves Martial  a envoyé de nombreuses lettres à sa famille. Il ne voulait pas que ses proches s’inquiètent de sa situation, alors, dans chacune de ses lettres, il reste optimiste :

« Ma petite maman, enfin de tes nouvelles ! […] Tu as tort de croire, ma petite maman que mon grade d’adjudant m’expose plus que mon grade de caporal fourrier que j’avais en quittant Cholet. […] Par conséquent, ne te tracasse pas de ce côté et du reste comme le dit le Bon Dieu me protège partout… »

Et il continue de penser à sa famille et d’être un bon fils. En effet il expédie à son père, le 7 novembre, une lettre et lui donne le montant de sa solde de sous-lieutenant soit 462,85 francs. Il l’autorise, bien évidemment, à utiliser cet argent mais lui demande de lui acheter quelques vêtements.

« Inutile de dire mon cher Papa que tu peux disposer de la somme que je t’envoie cependant comme désormais je dois m’habiller à mes frais, je serais heureux que tu vois le maître tailleur du régiment et que tu lui commandes une culotte d’officier pour moi.[…] Je voudrais bien que cela me parvienne le plus tôt possible car la culotte que j’ai emporté de Cholet est complétement usée et ne tient plus. »

Il écrit aussi à sa grand- mère et à beaucoup de ses proches. Il faut savoir que ces lettres mettent en moyenne 8 jours pour arriver à destination.

Lettre d'Yves Delon à sa mère : il évoque la bataille de Mondement

  • Les conditions de vie dans une tranchée :

La vie sur le front est très complexe et les besoins élémentaires des hommes ne sont pas souvent respectés. Il parle régulièrement des conditions de sommeil à l’intérieur des tranchées. Il mentionne l’inconfort dans celles-ci. Il raconte: « sur un sol composé de fumier et morceaux de bois. » « dans un wagon à bestiaux » « en plein air au milieu des champs »…

Mais quelquefois, les soldats ont la chance d’obtenir des matelas. Hélas la vie habituelle dans les tranchées les rattrape souvent trop vite.

Quant à la nourriture, elle est souvent très mauvaise en première ligne. Mais dès qu’ils n’y sont plus ils mangent du poulet, des œufs, du lait du miel… Le 8 Novembre un repas de fête a lieu à 8 heures après être relevé de la première ligne avec de la soupe à l’oignon, des frites, des biftecks et du café chaud.

Le manque d’hygiène est problématique dans les tranchées. Il ne se lave pas très souvent. Le 2 Septembre il cite:  » J’ai pu me laver dans le canal » et le 23  » J’ai pu me laver la première fois depuis 20 jours! Nous avons pu faire cuire des aliments, cela ne nous était pas arrivé  depuis 10 jours. »

  • Sa mort :

Le 12 Novembre 1914 au matin, Yves Martial perd la vie. Le capitaine de son régiment informe ses parents du décès de leur fils:  » C’est un bien douloureux devoir que j’accomplis ici, et mon chagrin est immense devant l’impuissance où je suis d’apporter le moindre adoucissement à l’affreuse douleur que je viens vous causer. Votre fils, le lieutenant Delon a trouvé le 12 Novembre une mort glorieuse sur le champ de bataille de Zonnebeke. Il est tombé en héros et en chrétien tenant entre ses doigts le chapelet qu’il récitait. »

Le lieutenant Génois, dont Yves Martial mentionne souvent le nom dans ses lettres, conte aussi les moments qu’il a partagé en compagnie d’ Yves Martial et les instants qui ont précédé sa mort. Il raconte qu’il était intelligent, bien élevé, exemplaire… Il énonce les quelques conversations qu’ils ont pu échanger le soir dans les tranchées.

Le lieutenant Genois qui écrit aux parents d’Yves Martial Delon pour annoncer sa mort.

Le matin de sa mort, leur compagnie a reçu l’ordre de partir à l’avant pour soutenir une autre compagnie ayant fléchi. Il mentionne que les soldats étaient sous une pluie d’obus qui s’abattaient sans arrêt. Yves Martial est parti combattre « le sourire aux lèvres » et à peine un quart d’heure plus tard, Yves Martial est atteint par un éclat d’obus à la tête. Il rajoute qu’il est mort sans souffrir et que ses hommes ont tous pleuré en apprenant le décès du sous-lieutenant.

Le journal de Yves Martial est un témoignage unique des premiers mois de guerre sur le front. Ce journal est le récit de sa vie quotidienne, nous pouvons donc savoir comment était la vie lors de cette guerre (l’hygiène, la nourriture, le moral des soldats), on peut également savoir ce que les soldats pensaient de la guerre. Dans nos textes précédents nous avons mis quelques passages de son  journal.

Agathe M., Manon P., Pauline C., 3ème C

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Mon ancêtre dans la guerre : Callixte Clausier

Mon ancêtre s’appelait Callixte  Clausier. C’était mon arrière arrière grand oncle.

Avant la guerre :

Il est né à Jallais dans le Maine et Loire le 6 février 1887. Ses parents s’appelaient Callixte Clément Clausier et Emilie Joséphine Brouard. Il était ouvrier en chaussures. Il mesurait 1m58. Il avait les cheveux noirs et les yeux verts, un menton rond  et un visage rond, un nez ordinaire et une bouche moyenne.Il savait lire et écrire.

Pendant la guerre :

Il était au bureau de recrutement de Cholet. Il a commencé la guerre le 22 octobre 1915 . Il était à la douzième section de commis. Il est mort à l’hôpital de la Rose Malpassé à Marseille le 23 juin 1918 d’une maladie, il avait 31 ans.

Mon ancêtre et moi :

Je ne le connaissais pas et je suis émue de connaître son histoire. Il n’était pas marié et avait un frère et une sœur.

Maëva.S.

 

 

 

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Adolphe Lespert, Avant au Club Olympique Choletais

Présentation:

Adolphe Lespert

Adolphe Lespert est né le 9 juin 1894 à Cleguer dans le  Morbihan. Son père s’appelle Louis-Marie et est maître boulanger et sa mère s’appelle Léontine Duparc.

Avant la guerre :

Il est élève du Lycée de Nantes (actuel lycée Clemenceau) en préparation à Saint-Cyr (1913-1914).¹ Il remporte au palmarès deux nominations¹: le 2ème accessit d’Algèbre et Trigonométrie, le 3ème accessit de Physique et Chimie. Il remporte aussi en Gymnastique (« Internes /3ème Etude Saint-Cyr « ) un 2ème accessit. Il sait faire du vélo et sait nager.

Il joue dans l’équipe du Club Olympique Choletais pendant la saison 1913-1914 en tant qu’Avant.

Pendant la guerre :

Adolphe Lespert avait 20 ans en 1914. Il a été mobilisé le 13 septembre 1914 au 64e RI, puis a servi au 2 ème Zouave et au 1er Mixte Zouaves et Tirailleurs.² Il a rejoint ensuite l’escadrille BR 35.² Il a été blessé le 6 octobre 1915 par éclats d’obus aux reins, genou et contusions multiples et  cité à l’ordre du corps d’armée et de la division.³ Il est passé dans l’aviation comme observateur en mai 1917. Il est alors aspirant. Après un séjour au Groupe des divisions d’entraînement (GDE) du Plessis-Belleville, il a été envoyé en juin à Cazaux pour être formé au tir aérien.

Après la guerre :

Après la guerre, il reste dans l’aviation, ce qui est rare, surtout pour un appelé. Cela signifie qu’il a de bons états de service. Il passe sous-lieutenant à titre définitif en juin 1919.²Il épouse  Marcelle Juliette Thébaut  le 20 juin 1921. Il devient lieutenant aviateur au 33e Régiment d’Aviation (1921) et Capitaine (1931). Il participe à l’occupation de la Rhur du 25 avril 1920 au 1er février 1922. En 1922, il obtient la croix de guerre.Il est breveté pilote militaire le 27 juin 1923. Il est alors lieutenant. En 1928, il est capitaine à l’École militaire d’application de l’aéronautique. En 1936, il est directeur de l’école de photographie aérienne de Versailles. Il a été fait Chevalier de la Légion d’Honneur en 1924 et officier de la légion d’honneur en 1940. Il est promu lieutenant-colonel, corps des officiers de l’air en 1939. En 1949, il est de nouveau en Allemagne.

Il est décédé le 25 novembre 1976  à Lorient (Morbihan).

 

Océane, Khadidiatou et Ursula.

Le registre matricule de la classe 1914 n’étant pas en ligne sur les Archives du Morbihan, les élèves ont consulté le site « Nos Ans Crié »  http://www.nosanscries.fr/ et l’état-civil en ligne du Morbihan.

¹ Informations fournies par Jean-Louis Liters à partir des Archives du lycée Clemenceau. Merci à lui qui a permis de retrouver ce footballeur breton, lycéen nantais qui joue à Cholet !

² Informations fournies par Thierry Le Roy, historien spécialiste de l’Aéronautique. Merci pour les précisions apportées très rapidement.

³ Compléments d’informations apportées par Mme Bossy-Guérin à partir de la consultation du registre Matricule à Vannes aux Archives Départementales du Morbihan.

 

 

 

 

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Louis Fabre, Arrière du Club Olympique Choletais

Présentation :

Louis Fabre

Louis Fabre est né le 1er  décembre 1886 à Belvès en Dordogne. Son père s’appelait Raymond Fabre et était cultivateur et sa mère s’appelait Marguerite Testut. Ils habitaient Belvès.
Il avait les yeux marron clair, un front moyen, un visage étroit. Il mesurait 1m67. Il avait une cicatrice d’abcès sous le maxillaire gauche.

Avant la Guerre :

Son métier était employé en épicerie puis il a intégré le 77ème RI. Son poste dans l’équipe de football était arrière. Il était marié depuis 1909 avec Mlle Lacarriere Joséphine Elisabeth qui habitait à Cholet. Il est blessé le 14 Décembre 1908 pendant un entrainement de football en voulant arrêter un caporal, tomba et fut atteint d’entorse tibia tarsienne du pied droit.

Il était soldat de 2ème classe. Il est nommé Caporal le 22 septembre 1906  puis il est cassé de son grade pour faute grave contre la discipline le 22 mai 1907 puis renommé Caporal le 1er Janvier 1908 puis Sergent le 25 Septembre 1908.

Pendant la Guerre :

En 1914, il a 28 ans. Son n° de matricule est le 46. Son régiment est le 77ème Régiment d’infanterie. Il est mort très rapidement le 20 août 1914 dès le début de la guerre à Nomény-Lixieres en Meurthe et Moselle. C’est le premier des footballeurs de l’équipe à mourir sur le front.

Adrien, Lévy, Matthieu et Thomas, 4ème B

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