« La flamme des écoles » a fait une halte à l’école Pierre PERRET.

Il y avait aussi un atelier « jeux de société » pour que les élèves de deux écoles jouent ensemble.

Classe découverte en Auvergne

JOUR 4

7 h 00 : Lever plus matinal. Les chambres sont déjà rangées.

7 h 30 : Brioche pour le dernier petit déjeuner.

8 h 00 : C’est l’heure de quitter la chambre, d’enlever les draps et housses de polochon (mais qu’est-ce que c’est que ça ?) et de s’assoir sur sa valise pour essayer de la fermer. Quelques chaussettes et serviettes resteront orphelines.

8 h 45 : Chargement des 65 bagages (+ 7), 2 cantines en métal, 10 litres d’eau, 72 pique-nique et 12×65 chocos (goûters de survie). Mission réussie à grâce nos accompagnateurs et à quelques enfants musclés.

10 h 00 : Arrivée au volcan de Lemptegy.

Nous devenons explorateurs : cailloutiers, scorieurs, ouvrageurs… nos métiers sont multiples.

Avec notre guide, nous effectuons une véritable remontée dans le temps, plus de 30 000 ans en arrière.

Nous jouons en équipe, nous lisons le paysage, nous observons, nous décrivons, nous comparons, nous cherchons, nous dessinons, nous décidons… Nous jouons avec des cailloux : enfin, sans potion magique, nous ne pouvons que les toucher car ce sont plutôt des « bombes » (des projections de volcan) de 12 à 60 tonnes. Alors, boule, fuseau, chou-fleur ou bouse de vache ? Chaque bombe a son nom !

Nous répondons à une multitude d’interrogations :

-Pourquoi ce volcan porte-t-il deux numéros ? 

-Comment un volcan peut-il s’empiler sur un autre ?

-Pourquoi les roches sont-elles noires ou rouges ?

-D’où proviennent ces terrasses ?

-Pourquoi a-t-on l’impression qu’une divinité a planté une boule de 60 tonnes en plein milieu de cet énorme trou ?

-Comment est-ce possible de descendre aussi facilement dans le cratère d’un volcan ?

-A quoi servent ces drôles de machines qui datent d’un autre âge ?

Nous prélevons chacun une scorie pas plus grosse qu’une main à ranger dans notre poche.

Et enfin, nous nous amusons dans deux attractions dynamiques qui nous plongent en pleine éruption le long de la faille de Limagne.

La fatigue se ressent, notre guide nous dit :

« Vous avez été très attentifs et particulièrement bien renseignés, mais je sais que c’est votre dernier jour et vous avez l’air un peu « éteints ».

Et là, une petite voix surgit : « Oui, comme les volcans ! ».

12 H 30 : L’heure du dernier pique-nique a sonné, le trajet retour en car nous attend.

Dormir, parler, raconter, faire de gros bisous de retrouvailles : vos enfants auront plein de choses à faire ce soir, mais dans quel ordre ?

GRAND MERCI aux parents accompagnateurs qui ont écouté, distribué, soigné, guidé, chouchouté, joué, rangé et une autre dizaine de verbes bienveillants en « é » pour lesquels nous leur sommes très reconnaissants.

Classe découverte en Auvergne

JOUR 3

JOUR 3

Ou Comment réussir sa randonnée au Puy-de-Dôme quand on a dix ans (ou presque) un 4 avril, avec des rafales de vent à 30 km/h à 1465 m d’altitude :

  • Economiser ses efforts en embarquant ni vu ni connu dans le train panoramique qui emmène au sommet sans qu’on ait le temps de dire ouf !
  • S’équiper comme un vrai montagnard averti : chaussures de randonnée, pulls en couches superposées, parka, gants, bonnet, tour de cou.
  • Se réchauffer à la méthode « pingouins » : s’entasser les uns contre les autres, collés serrés et s’aplatir au ras-du-sol.
  • Se sentir le roi du monde quand on étend ses ailes tel un aigle royal, face au vent, sans tomber, face à la faille de la Limagne, là-bas, tout en bas, où l’on aperçoit Clermont-Ferrand.

Ou encore quand on finit les 700 m de dénivelé et 10 km de distance parcourue, lors de notre exploit du jour, à 17 h 00 en chantonnant et en trottinant face à des maitre(sses) admiratifs(ves), sans avoir vidé le stock des pansements anti-ampoules !

  • Se raconter des histoires qui font peur de « fades » (ces fées qui veillent sur les montagnes) ou de « Dracs » (ces petits diablotins espiègles qui font entendre leur rire maléfique dans le vent et venaient autrefois tourmenter le sommeil des bergers dans leurs cabanes).
  • Cavaler comme un cabri dans les pentes duveteuses ou sur le « chemin des chèvres ».
  • Marcher, toujours par deux, toujours par trois, toujours en file indienne et ensemble, parce qu’ensemble face aux éléments qui nous rougissent le visage et font trembler nos jambes, on est plus forts.
  • Récolter des petits trésors comme la neige tapie à l’ombre du sommet ou des faines (le fruit du hêtre) qui cachent de petites graines.
  • S’asseoir, se faire tout petit et silencieux et écouter (le vent dans les feuilles, les oiseaux) parce que la nature nous apaise.

Comment épater ses parents sans jeter un seul coup d’œil à Wikipédia ?

  • Dire les mots « géomorphologique » et « éruption phréatomagmatique » sans se tromper, trois fois de suite.
  • Expliquer que l’on a vu le plus gros nid de poule de notre vie en pleine nature et qu’en fait, ça s’appelle un « maar », un cratère rempli autrefois d’eau, formé par une éruption  explosive.
  • Donner les astuces d’un randonneur responsable qui ne rapporte pas une seule pierre volcanique dans ses poches (alors qu’on a essayé !) ni ne cueille une seule des premières fleurs du printemps qui tapissent nos pas, ni ne dérape volontairement sur les pentes de scories bien tentantes. Et qui ramasse bien tous ses déchets pour ne laisser aucune trace de son passage.
  • Préciser qu’Astérix et Obélix, eux aussi, ont vu le Puy-de-Dôme (alors, dans quel album ?).
  • Dire qu’on aura vu un temple romain sans mettre les pieds en Italie (le temple de Mercure, à cette altitude, quelle surprise …) et qu’on sait de quel arbre auvergnat s’est inspiré le Saule cogneur de Harry Potter puisque nous avons vu de curieux hêtres taillés par l’homme au début du siècle dernier dans ces sous-bois inquiétants …

Comment gagner 5 minutes de récréation supplémentaire la semaine prochaine ?

Retrouver le nom de l’entrepreneur qui a lancé à Ernaux, l’aviateur, le défi de relier Paris au sommet du Puy de Dôme en avion en moins de six heures en 1911 … (indice : c’est l’anagramme de MILCHIEN …).

Comment finir sa classe découverte en beauté ?

  • Se pomponner pour la boum de clôture du séjour, se faire beau, se faire belle.
  • Savourer le hamburger auvergnat tant promis depuis mardi, qu’on a mérité puisqu’on a été sage, servi avec ketchup et potatoes.
  • Boire un verre de « Auvergnat Cola ».
  • Faire monter l’ambiance en chantant « Joyeux Anniversaire » à Heilani et Inès, 10 ans aujourd’hui qui ont soufflé leur bougie ! Un souvenir à graver dans la roche !
  • Finir le dernier repas par une glace Meuh-Meuh.
  • Devenir le roi / la reine du dance floor sous les regards ébahis des copains ou partager les derniers jeux de société/dessins avec les camarades.
  • Profiter une dernière fois de sa chambrée et des copains avant de retrouver le doux cocon de la famille attendue demain soir …

Classe découverte en Auvergne

JOUR 2

7 h 30 : Premier réveil au centre après une nuit très calme.

8 h 00 : Petit déjeuner : pain-beurre, confiture, lait, céréales, jus d’orange … mais pas trop car nous enchainons sur un long trajet en car !

9 h 00 : Il n’aura jamais été aussi long, notre passage au vestiaire : des chaussures de randonnée, comment ça « marche » ? Ces lacets, ces crochets … Moins facile que des baskets à Velcro !

10 h 00 : Vulcania, le parc d’attractions, nous attend.

Namazu, le train et ses loopings, sera notre point phare de la journée. Les plus téméraires du premier tour donnent envie à ceux qui n’ont pas tenté de monter, de le faire au second passage !

L’atelier pédagogique « Un volcan, comment ça marche ? » asseoit nos connaissances sur les volcans. Notre professeur du jour – sûrement un camarade de Fred et Jamy ! – nous rappelle la formation d’un volcan, car pour lui, « C’est pas sorcier ! ».

Il commente aussi la constitution de notre Terre, du noyau à la croute et nous propose trois expériences. La première, « monoï + eau chaude », nous illustre la remontée du magma à la surface du globe. Et nous risquons fort de ne pas oublier : la manipulation va se révéler explosive ! Vite, papier essuie-tout à la rescousse !

Les deux autres expériences nous rappellent la différence entre volcan effusif et volcan explosif.

Après la classe vient l’heure de la récré et cette récré durera jusqu’à 17 heures : des films en 3D aux films sur écran géant, de fauteuil en plate-forme dynamique, les cris de joie et de frayeur ont fusé bon train.

Nous avons jonglé avec la météo : heureusement le cratère factice nous protégeait des giboulées …

Après notre diner, (tartine auvergnate Cantal et noix sur son lit de salade, poulet haricots verts, yaourt fermier), les enfants se sont attelés à écrire une carte postale à leur famille. Coloriages, jeux de société ont aussi fait varier les plaisirs.

La fatigue commence à se faire sentir et les enfants s’endorment un peu plus tôt ce soir …

Mais CHERS LECTEURS, à la Bourboule, tout n’est pas cool car au pied de la chaîne des Puys, pas de débit !

Classe découverte en AUVERGNE

JOUR 1

6 h 00, les premiers voyageurs étaient déjà là à attendre.
6 h 30, l’heure de dire au revoir, l’heure des derniers bisous, le car prend la route.
9 h 30, quelque part entre Poitiers et Limoges, nous faisons notre première pause. Le « vrai petit déjeuner » était attendu. Certains ont déjà bien joué sur le trajet, bien papoté, bien dessiné tandis que de rares dormeurs ont prolongé leur nuit volée.

12 h 30, pique-nique sous le soleil auvergnat, un cri de joie :  » Maitresse, on voit le Puy de Dôme ! Et il est enneigé ! »

15 h 00, arrivée au château de Murol. Il a bien tenu son rôle dissuasif, celui-là ! Jamais pris en 600 ans de guerres seigneuriales… Mais faut-il préciser qu’il n’a été attaqué qu’une seule fois ? A propos, saurez-vous retrouver ces moyens de défense ? Attention aux pièges, certains ont disparu : échauguettes, hourd, arquebusières, assommoir, machicoulis.

Nous avons ensuite visité les principales pièces du château encore visibles : chambre, cuisine, « charnier » , boulangerie, cellier, aula (salle de banquet et de justice), salle du cens (impôt)… Nous avons pris le chemin de ronde ouvert sur le panorama de la chaine des Puys.

16 h 00, un atelier paysannerie nous a montré les outils de l’époque médiévale. Nous avons eu un explicatif de la culture du blé et de l’assolement triennal. L’aliment principal était le pain, on pouvait en manger jusqu’à 2kg par jour.

18 h 00, accueil au centre de la « Marjolaine » à la Bourboule. Vie collective au rez-de-chaussée et chambres sur 2 étages.

19 h 00, repas auvergnat : salade auvergnate, pâté de pommes de terre et glace artisanale à la framboise.

Vient enfin le temps de l’installation : défaire ses valises, faire son lit, installer ses doudous, douches, pyjamas et jeux de société. Premier coucher sans papa-maman mais avec de bons copains et copines à côté de soi pour faire de beaux rêves.

Le Printemps des Artistes

Dans le cadre de leur éducation artistique et culturelle, les élèves ont eu l’opportunité enrichissante de visiter l’exposition « Le Printemps des Artistes ». Cette exposition propose à un large public de découvrir et d’apprécier la diversité de la création contemporaine. C’est une source d’inspiration et d’émerveillement pour les jeunes esprits créatifs.

Les élèves ont découvert une multitude de styles artistiques et de techniques. Ils ont exploré les différentes œuvres exposées : peintures, tableaux sur feuilles de lotus, sculptures, photos, dessins, dentelle aux fuseaux… Chaque coin de la salle du Moulin Rouge regorgeait de créativité et d’expression artistique.

L’exposition a également été l’occasion pour les élèves d’interagir directement avec les artistes présents, échangeant des idées et des impressions sur leurs travaux.

La Flamme des Écoles est en route !

Cérémonie d’ouverture du Parcours Flamme des écoles

Écoles labellisées Génération 2024 Vendée

Pas de match de football, mais 560 enfants prêts à en prendre plein les yeux !

La journée a commencé par la cérémonie officielle dès 10 h 15.

Nous nous sommes installés en tribunes et plusieurs personnes officielles sont arrivées sur le stade pour se joindre à nous.

Nous avons commencé par entonner notre hymne national (sur fond de bande sonore).

Puis, telles de véritables délégations officielles, toutes les écoles présentes (quatorze, à raison de deux classes environ chacune) ont défilé autour du stade. Notre blason d’école aux « armes » de l’école Pierre Perret – blason imaginé par les CP-CE1 – a ouvert notre cortège. Nous n’avons pas manqué d’adresser des coucous aux spectateurs … qui n’étaient pas nombreux puisque nous étions presque tous sur la piste ! « Dommage que peu de gens nous regardent ! » ont regretté les enfants …

De retour en tribunes, nous avons écouté les discours du Maire des Herbiers, du Président Régional de l’USEP (Union Sportive de l’Enseignement du Premier Degré) – l’organisatrice de cet événement -, et du Secrétaire Général de Madame l’Inspectrice de l’Académie de Vendée. Si nos élèves n’ont pas tout compris, les valeurs des JO sont pourtant bien ressorties des discours, valeurs que nous venions d’apprendre à l’école : amitié, excellence et respect avant tout. Et ces valeurs ne se retrouvent pas qu’aux Jeux mais aussi dans les jeux sportifs que nous pouvons partager dans un gymnase comme dans notre cour de récréation ou notre jardin avec d’autres enfants. Le parcours de la flamme Olympique a été déclaré ouvert.

Nous avons ensuite découvert le tiffo de l’USEP tendu sur la pelouse du stade. Et nos deux ambassadeurs ont hissé le drapeau G2024 sur fond d’hymne olympique.

Deux élèves ont alors lu le serment écrit par les ambassadeurs des écoles en septembre.

Une athlète, une vraie, est arrivée en courant, porteuse de notre flamme des écoles. Louise Maraval est vendéenne, elle est spécialiste du 400 m haies et a été médaillée aux Championnats d’Europe Espoirs d’athlétisme. C’est la première fois que nous voyions la torche olympique des écoles, fabriquée par deux papas menuisiers, fruit de l’imagination et du vote de tous les élèves du projet G2024.

Un vent de gaieté a d’un coup mis tout le monde debout dans les tribunes : les deux phryges, nos mascottes grandeur nature, ont surgi devant nous en dansant !

C’était à notre tour de nous mettre en scène : sur la piste d’athlétisme, en bas, face aux gradins, toutes les classes ont enfin pu danser la danse des JO répétée depuis janvier !

La cérémonie s’est ainsi clôturée. Nous avons pu partir pour notre premier atelier sportif : le tchoukball.

Tirer un ballon dans un cadre-trampoline incliné, pas si simple ! Alors, tirer puis rattraper le ballon sans rebond, tirer loin, tirer précisément et faire le jeu du « manège » … c’était vraiment difficile. Tous ces jeux faisaient appel à notre adresse et à notre concentration.

Le pique-nique était très attendu. Zéro déchet (ou presque), nous avons tous fait de gros efforts pour minimiser les emballages plastiques !

En début d’après-midi, nous avons poursuivi par des jeux d’initiation à la thèque. Entrainement au lancer d’abord avec un frisbee, que ce soit dans le jeu de l’horloge ou dans un jeu de relais (« la chenille »).

Et ensuite, lancer/réception de balle de tennis à la main à la manière d’un joueur de base-ball ! Certains élèves avaient des images en tête ! Puis envoi de balle à la main à un camarade qui doit la rattraper avec sa pala (battoir en bois).

Le dojo a été notre dernier terrain de sport. Jeux de lutte divers (la crêpe, le combat, le défi, le duel) ont été coupés par une pause heureuse : les phryges venaient nous rencontrer !

A 15 heures, nous avons goûté. Est alors vite venue l’heure de rejoindre notre car.

L’arrivée de la mascotte, d’abord : sur l’air de « Magic in the Air », c’était vraiment la fête !  Nous avons passé notre journée à les guetter, à attendre de les rencontrer et c’est en fin de journée qu’elles ont partagé photos et câlins avec nous !

Nos ambassadeurs (ils étaient nombreux pour notre école) ont aussi adoré jouer leur rôle avec le plus grand sérieux : hisser le drapeau, lire le serment des écoliers, tenir le tiffo, arborer le blason de l’école : notre établissement Pierre Perret a pris une place active dans la cérémonie. Nous pouvons dire à nos camarades restés à l’école qu’ils ont été dignement représentés.

Un seul regret pour cette journée : qu’on n’ait pas pu faire les ateliers « handi-sport » prévus, faute de temps …

A noter dans vos agendas : La flamme arrivera dans notre école le lundi 15 avril !

Pour suivre son parcours, cliquez sur le lien suivant : https://www.laligue85.org/fra/blog/2024/02/28/parcours-de-la-flamme-des-ecoles/

Deux séances dispensées par Vendée Eau : Pour un bon usage de l’eau

Lors d’une première séance, les élèves ont évolué au fil de six ateliers en rotation. Leur objectif ? Comprendre les raisons qui doivent nous pousser aujourd’hui à réduire notre consommation d’eau.

Ainsi, au moyen de schémas plastifiés, de jeux d’étiquettes à replacer et de questionnaires sur des posters photos (clichés de Yann Arthus-Bertrand), les élèves se sont intéressés à :

  • La répartition de l’eau sur Terre : eau douce/eau salée.
  • La consommation d’eau par habitant (disparités sur le planisphère).
  • Le cycle de l’eau domestique.
  • Les besoins en eau des différents êtres vivants peuplant un paysage rural.
  • La présence d’eau potable et son utilisation dans différents pays (plus ou moins riches).
  • Le « jeu du juste volume » ou évaluation de la quantité d’eau utilisée pour chacun des différents usages de notre vie quotidienne.
  • Une recherche documentaire dans les légendes des photos de Yann Arthus-Bertrand pour répondre à la question « Pourquoi économiser l’eau ? ».

Un sacré brassage des acquis de élèves assorti de découvertes sur nos usages et le coût de cette ressource qui amènent à réfléchir …

En deuxième séance, chaque classe a joué en équipe à jeu de piste géant : « Le jeu de l’eau ».

Chaque équipe avait pour but de remplir le plus possible son château d’eau (un verre doseur) en gagnant des centilitres grâce à de bonnes réponses. Les épreuves ? Des cartes « Défis, des cartes techniques, des cartes « Connaissances », des cartes Bonus ou pas de chance, des cartes Malus, qui, elles, font perdre des centilitres …

Epreuves collectives ou individuelles, chaque tour fait réfléchir ….

Quelles mesures sont prises en cas de canicule ? Pourquoi utilise-ton de l’eau potable dans nos toilettes ? Quelle quantité d’eau utilise-t-on quand on prend un bain ? Comment réutiliser l’eau de lavage des légumes ? Qu’est-ce qui nécessite le moins d’eau pendant sa production : du riz ou une cuisse de poulet ?

Les élèves passaient aussi à l’action : mimer le lavage de dents le plus économe en eau ou réparer un robinet qui fuit !

A l’issue de cette séance s’est profilée une réflexion sur les gestes simples à adopter pour économiser l’eau dans notre quotidien.

Acteurs de leurs découvertes, les enfants devraient transposer quelques astuces efficaces dans leur vie de famille et nous emmener dans leur sillage, nous aussi, les grands …

Le handball : sport olympique pratiqué du CE1 au CM2.

Une fois par semaine, soit le lundi soit le vendredi, les élèves allaient dans la nouvelle salle de hand pour pratiquer cette discipline olympique sous les conseils de Louis !

Chaque séance commençait par un échauffement : dribbler debout, assis, allongé avec la main droite puis la main gauche ; lancer son ballon et le rattraper après avoir frappé des mains …

Puis entrainement aux passes et aux tirs avec le jeu de la locomotive…

Pour s’entrainer aux passes et aux dribbles, ils ont aussi joué à l’épervier, la passe à 7 , le jeu de l’horloge …

La dernière séance était consacrée aux matchs sous forme de tournoi … sans oublier la photo avec nos phryges !

Des journées Makaton et handisport

Plusieurs classes ont bénéficié d’une sensibilisation au makaton ainsi qu’au handisport. A chaque fois, ce fut l’occasion de travailler la différence et le respect de l’autre autour du partage.

Qu’est-ce que le Makaton ? C’est un langage qui allie la parole, les signes et les pictogrammes. Il sert à communiquer avec des personnes ayant des troubles du langage.

En CP, par exemple, les élèves ont d’abord appris quelques signes puis écouté une histoire signée. La matinée s’est poursuivie autour de 4 ateliers : le lynx associant un pictogramme à une image, le triomino des émotions, des consignes à réaliser en signant et en  reconnaissant le bon pictogramme et la construction d’une phrase codée. L’après-midi a été consacré aux jeux handisport : la Boccia et le Torball.

LA BOCCIA est un sport d’opposition pratiqué en individuel ou par équipe, en fauteuil roulant. Il est au jeu paralympique depuis 1984. Il est apparenté à la pétanque : il faut lancer sa balle en cuir le plus près possible du cochonnet (balle blanche) !

Les élèves ont testé ce sport assis sur une chaise, lançant leur balle avec leur main droite ou gauche, les bras bloqués au torse ou à l’aide d’une rampe tenue par un assistant (qui n’a pas le droit de regarder le match et donc est de dos !). Voici des photos des élèves de CE1 – CE2.

LE TORBALL est un sport collectif d’opposition. Il est destiné aux personnes déficientes visuelles.
Le jeu consiste à lancer un ballon sonore pour inscrire un but.

Les élèves ont aussi testé ce sport, les yeux bandés … et dans le silence pour entendre le ballon ! Voici les CE1-CE2 en pleine action !

Tout cela sous l’œil très attentif de nos phryges …