L’expérience combattante des joueurs du C.O.C.

La première étape du projet  » Des terrains de football aux champs de bataille : l’expérience combattante des joueurs du Club Olympique Choletais » est en train de s’achever avec la venue des deux classes de 6ème et deux classes de 4ème  aux Archives Municipales de Cholet.

Accueillis par Nathalie Lucas, les élèves ont pu consulter le recensement de 1911 et des fiches matricules de certains des joueurs. Ils découvrent ainsi de nombreux détails sur la vie des footballeurs avant la guerre. Les premiers portraits seront publiés en décembre.

Les élèves de 6ème C le 28 novembre 2014

Les élèves de 6èmeE se sont intéressés aux blessés qui arrivaient à la gare de Cholet et aux nombreux hôpitaux temporaires qui les accueillaient. Ils travailleront ensuite sur le football à l’arrière pendant la Première guerre mondiale.

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Mon ancêtre pendant la guerre: Auguste Célestin Péridy

Avant la guerre

Mon ancêtre s’appelait Auguste Péridy

Il est né le 8 juillet 1896 aux Cerqueux de Maulévrier dans le Maine et  Loire.

C’était mon arrière-arrière grand-père.

Il avait les cheveux châtains, des yeux noirs, il mesurait 1m 69.

Il était agriculteur. Il était marié et il habitait aux Cerqueux de Maulévrier.

Pendant la guerre:

Il a été incorporé le 10 avril 1915. Il a été dans le 32ème, le 66ème et le 409 ème régiment d’infanterie.

Il a été tué à l’ennemi le 20 juillet 1916 à Quennevières dans l’Oise Il venait tout juste d’avoir 20 ans.

Mon ancêtre et moi
Je ne connaissais pas cette histoire. Je suis émue et je peux dire que maintenant  je sais son histoire.

Mathilde P., 6ème C

 

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Mon ancêtre dans la guerre: Gustave Sedaine

Avant la guerre :

Mon ancêtre s’appelait Gustave Ernest Sedaine.

Il est né le 20 février 1891 à St Jean des Échelles dans la Sarthe .

C’était mon arrière- petit- petit- cousin .

Il était châtain, mesurait 1m71 .

Il était cultivateur.

Il était célibataire.

Il vivait à Arrou dans le département d’Eure et Loir

Pendant la guerre :

Il appartenait au 117 ème régiment d’infanterie.

Il a combattu en France dans la Somme

Il est mort pour la France au début de la guerre. Il a disparu le 26 septembre 1914 à  Roye. On ne sait pas exactement quand il est décédé. Il est mort tué à l’ennemi. Il avait 23 ans. Il a été inhumé dans la nécropole nationale d’Hattencourt. Son nom se trouve sur le monument aux morts de Cormes dans la Sarthe.

Mon ancêtre et moi :

Je ne connaissais pas cette histoire avant mes recherches. J’ai été émue d’apprendre qu’il est mort si jeune, à l’age de 23 ans sans avoir été  marié, ni avoir d’enfants. Ses parents n’avaient pas d’autres enfants que lui.

Zoé S., 6ème C.

Pour découvrir les champs de bataille de la Somme, rendez-vous sur le site de l’Historial de la grande guerre de  Péronne :

http://www.historial.org/

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Histoires familiales, histoire nationale et belles histoires…

Ce blog est  d’abord né d’un besoin pédagogique : donner davantage de lisibilité aux travaux des élèves  en leur permettant à la fois de compléter leur travail chez eux et de prolonger, tout au long de leur scolarité au collège, ce travail sur la Première Guerre mondiale.

La mise en ligne des portraits de « Mon ancêtre dans la guerre » a élargi l’audience aux familles qui souvent découvraient également le parcours d’un des leurs au front. Une manière de lier leur histoire familiale à la Grande Guerre.

La rédaction des ces portraits a eu des prolongements inattendus et inespérés :

C’est tout d’abord le travail de Thibault sur son arrière-grand-père, Georges Cottenceau, qui a été repéré, sur ce blog, par une adjointe de la mairie de Trémentines, commune d’où était originaire son aïeul. Le portrait rédigé par Thibault ainsi que des photos ont été ainsi présentés à la mairie de Trémentines lors d’une exposition sur la Première Guerre mondiale du 8 au 11 novembre 2014. Une vrai reconnaissance.

C’est aussi l’histoire d’Auguste Bondu racontée par son arrière-arrière-petite-fille, Juliette, qui a connu un dénouement inattendu. Grâce au commentaire depuis la Belgique, d‘Alex Deseyne, historien et conservateur honoraire du musée de Zoonebeke, Juliette et sa famille ont pu avoir des informations sur le lieu d’inhumation probable d’Auguste Bondu, mort le 29 octobre 1914. Cent ans après son décès.

Ce ne sont plus seulement des histoires familiales ou l’histoire locale de la Grande Guerre que l’on trouve sur ce blog , ce sont également de belles histoires !

A poursuivre…

Mme Bossy-Guérin

 

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Le 77 ème régiment d’infanterie de Cholet

Les classes de 6ème se sont rendus au Musée d’Art et d’Histoire de Cholet pour voir l’exposition « Cholet au son du clairon » consacré  au 77ème RI. Voici le compte-rendu de Donovan R., 6ème C. Les compléments en italique sont ceux d’Anaïs C. en 6ème E. Un bon travail également.

Le nom du régiment qui était en garnison à Cholet était le 77ème Régiment d’Infanterie

Les soldats habitaient dans  la Caserne Tharreau. Ils y faisaient des exercices (de la gymnastique, ils s’entrainaient à marcher au pas). Ils faisaient des corvées (épluchage de pommes de terre…) et apprenaient à remonter et à démonter une arme et à entretenir les fusils et les uniformes. Ils apprenaient à nettoyer leurs affaires. S’ils ne le faisaient pas, ils allaient en prison….

Au début de la guerre, l’uniforme est bleu et rouge avec un képi rouge (en tissu). En 1915, l’uniforme devient bleu horizon, c’est une couleur moins voyante et le képi est remplacé par un casque en métal plus solide. Les armes ont évolué, elles tirent beaucoup plus loin que dans les guerres précédentes.

Les soldats organisaient des concerts et des parades dans les rues de Cholet et les fêtes. Ils faisaient partie d’une fanfare. Ils se baladaient dans la rue ou allaient à des fêtes surtout le dimanche.

Les soldats s’abritaient dans des tranchées creusées dans la terre. Elles les protégeaient, leur servaient d’abri et de passage, mais, elles étaient inconfortables, humides et sales.

Les tranchées sont boueuses, il y a des rats dedans.  La nuit est terrible car il y a tous les bruits des obus et ce qui leur fait le plus peur, ce sont les tirs de mines, ils les détestent.

Ils mettent des sacs de sable en haut des tranchées pour amortir les balles des fusils mais  parfois il y a des morts dans les tranchées. Donc ça sent le cadavre, ils sont toujours stressés…

Quand tout était calme, les soldats faisaient des petites sculptures avec des obus et des douilles. Et quand ils sortaient des tranchées, c’était pour se reposer, écrire à leurs familles.

Les élèves de 6ème C écoutent la lecture d'une lettre d'un soldat du 77 adressée à sa famille

 

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Club mon ancêtre dans la guerre

Le club « Mon ancêtre dans la guerre » aura lieu tous les vendredis de 12h45 à 13h30.

Il permettra à la fois de retracer le parcours d’un ancêtre mais aussi celui d’un soldat dont le nom figure sur le monument aux morts de sa commune.

Les articles seront publiés sur ce site.

Une séance découverte aura lieu le vendredi 26 septembre


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Le travail des élèves sur le site académique

L’exposition  » Mémoires familiales, mémoire nationale »  est présentée sur le site de l’académie de Nantes grâce à un article d’Estelle Labarthe .

Merci à elle pour la valorisation du travail réalisé au collège.

http://www.pedagogie.ac-nantes.fr/1401880453171/0/fiche___actualite/&RH=PEDA

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Le travail des élèves primé !

Félicitations à tous les élèves qui ont participé à la réalisation de ce blog qui vient d’obtenir le 3ème prix au concours « Montrer l’histoire » organisé par le Conseil Général et les archives du Maine et Loire.

Les livres obtenus iront au CDI et profiteront ainsi à tous le monde.

Par ailleurs, ce blog vient de dépasser les 10 300 pages consultées ce qui est également une belle récompense.

Prochain objectif 20 000 pages avec les autres projets lancés à la prochaine rentrée!

Bonnes vacances !

Mme Bossy-Guérin

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Mon ancêtre dans la guerre: Aimé Auguste PACREAU

Avant la guerre:

Aimé Pacreau est né le 9 décembre 1882 au Pin dans les Deux Sèvres.

C’est l’oncle de mon arrière-grand-père du coté de ma mère.

Il avait les cheveux et les sourcils bruns et les yeux marron, son front était ordinaire, son nez moyen, sa bouche moyenne, son menton rond et son visage était ovale il mesurait 1.67 m. Il avait une marque particulière: un bec de lièvre. Son métier était meunier. Son père est Auguste Pacreau et sa mère Florine Pacreau née Denis.

Pendant la guerre:

Son numéro de matricule de recrutement est 2061 et il appartenait à la  classe 1902. Il a été caporal puis sergent. Il est mort à l’ennemi le 6 mai 1916 à Esnes, côte 304, contre les Allemands.

Citation: à l’ordre de la division n°29, officier brave et d’un grand sang-froid au cours d’un grand et terrible bombardement est resté à son poste dans une tranchée très battue y maintenant ses hommes et prévenant ainsi une attaque allemande, a trouvé une mort glorieuse.

Mon ancêtre et moi:

Je ne connaissais pas cette histoire mais ma grand-mère m’avait dit un jour que ce moulin (qui n’est plus utilisé et qui est près de chez elle au Pin) avait appartenu à la famille, maintenant je sais que ce moulin a appartenu à Aimé Pacreau. On m’a dit aussi que mon grand-père étant petit avait été opéré pour enlever  le bec de lièvre qu’il avait comme son arrière- oncle. Je trouve qu’Aimé avait beaucoup de courage car il a eu une mort glorieuse.

Julie S. 4ème B

 

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Mon ancêtre dans la guerre: François Dronneau

Présentation

Il s’appelait François Dronneau.

Il est né le 14 décembre 1878 à Torfou dans le  Maine et Loire.

C’était mon arrière-arrière-grand-oncle.

Il était brun, il avait les yeux marron, un nez moyen, une bouche moyenne, un menton rond et un visage ovale. Il mesurait 1mètre 68.

Avant la guerre

Il était cocher.

Il était marié et avait deux enfants, François et Madeleine.

Il avait habité à Cholet et aux Sables d’Olonne.

Pendant la guerre

Son numéro de matricule  était le 749. Il appartenait au 77ème régiment d’infanterie.

La France était sa zone de combat.

 

François Dronneau avec ses enfants et sa femme

Il est parti au combat le 9 aout 1914. Il a écrit de nombreuses cartes à sa famille et notamment à ses enfants.

 

Devant une casemate

Après la guerre

Il est revenu vivre à Cholet.

Mon ancêtre et moi

Je ne connaissais rien sur lui et je ne m’en préoccupais pas. Ce travail me l’a fait découvrir. Je me pose désormais des questions sur ses conditions de vie pendant la guerre. Avait-il des amis?  Avait-il tué des soldats? Avait-il  de la peine pour eux ou bien voulait-il  juste survivre et pensait-il  à sa famille?

Jade M. 4ème C

 

 

 

 

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