On s’est levé très tôt parce que le concert commençait à 9h30. Nous nous sommes rendus à
l’école pour prendre le car avec la classe de Marina et ses 23 élèves.
Des parents sont venus nous accompagner, dans notre classe on remercie la maman de Tiphaine et
le papa d’Héloïse sans oublier les maîtresses, Sylvie, Juliette et Anaïs.
Nous avons fait un long trajet et après 45 minutes de route nous sommes arrivés à Nantes où se
déroulaient « Les Folles Journées ». « Les Folles Journées » ce sont des concerts du 01 au 05 février 2023. Le thème cette année était « Ode à la nuit ».
Parfois, les spectateurs continuaient d’applaudir alors que la musique n’était pas finie mais
c’était pour saluer les solistes.
Pendant les morceaux, certains élèves ont eu envie de danser, d’autres ont eu envie de
manger du pop-corn (peut-être qu’ils avaient faim) et d’autres de chanter. Des élèves ont eu aussi
envie de fermer les paupières sauf au dernier morceau et effectivement le chef d’orchestre avait dit
en anglais qu’on ne pourrait pas s’endormir.
De temps en temps on avait l’impression que le pianiste faisait n’importe quoi en bougeant la
tête mais en fait, il se laissait vivre, il se laissait aller par la musique.
C’était un spectacle fabuleux !
Après le concert, nous sommes sortis et nous sommes partis à pied pour aller au château des
Ducs de Bretagne mais avant, nous avons pris un mini goûter du matin pour nous permettre de
patienter jusqu’à 13h !!!!!!
Nous sommes allés au château et nous sommes entrés par le pont levis. Nous avons déposé
nos sacs puis nous sommes entrés dans une salle. Dominique, la dame qui nous faisait visiter le
château, nous a donné des brassards de différentes couleur pour reconnaître trois équipes (bleu –
jaune/vert – rouge). Elle nous a dit que nous allions remonter le temps dans trois époques
différentes : l’époque bleue d’il y a 100 ans, l’époque rouge d’il y a 300 ans et l’époque verte d’il y a
500 ans.
Pour nous faire remonter le temps elle nous a fait écouter une musique différente pour chaque
période puis nous avons monté les escaliers gigantesques qui tournait en rond, en spirale.
Il faut savoir que le château a été transformé en musée, c’est le musée de Nantes.
Nous sommes allés dans une salle, Dominique nous a parlé de Monsieur Auguste et de son
ami Louis Lefebvre Utile qui est le fabricant des biscuits LU (initiales de Lefebvre Utile). Il faisait des
boîtes de toutes les formes pour que les gens les gardent, les collectionnent et que, en les voyant, ça
leur donne envie d’aller acheter des biscuits LU (les boudoirs, les petits LU, les pailles d’or, les petits
beurres, les gaufrettes…).
C’était facile de fabriquer des biscuits car, grâce au port, les bateaux amenaient le cacao, le sucre et
la vanille de pays éloignés. Les autres ingrédients (la farine, les œufs, le beurre) venaient de la
campagne nantaise. Monsieur LU avait une usine gigantesque à Nantes, il en reste aujourd’hui, la
Tour LU (mais il y en avait deux avant).
Ensuite, nous nous sommes rendus à une autre époque d’il y a 300 ans, celle du capitaine
Thomas. Il est allé en mer sur un navire avec trois mats. Il est parti dans un autre pays pour chercher
des richesses (dont du tissu pour sa femme Constance) mais en rentrant il y eut une tempête et le
capitaine Thomas est tombé et s’est cogné la tête.
Après cet accident il est devenu « complètement zinzin » : il a déchiré les tissus, il s’est jeté à
l’eau alors qu’il ne savait pas nager (on a pu repêcher le capitaine « par la peau du slip », mais pas son
tricorne qui vogue encore peut-être sur les flots), il a arraché les voiles, il se prenait pour un animal
aux longues oreilles dont on ne doit pas prononcer le nom (car ça porte malheur sur un navire) et il
en a profité pour ronger les cordes., il regardait sa longue vue à l’envers (il pensait que les rochers
étaient très loin !!!!), il est aussi allé embêter le cuisinier qui lui a donné un coup sur la tête.
Nous sommes allés dans une dernière salle, il y a 500 ans à l’époque des princesses, celle
d’Anne de Bretagne. Un dragon tournait autour du château mais on ne le voyait pas. La princesse
Anne était courageuse et aimait les animaux et a demandé à ce qu’on lui montre où on pouvait
l’observer au mieux. Le plus jeune chevalier Amory lui a répondu mais ne l’a pas suivi car il avait trop
peur.
Anne est monté à la plus haute tour mais personne ne sait encore aujourd’hui si elle a
réellement vu le dragon. Par contre, quand elle a été reine elle a demandé à ce que l’on fasse des
sculptures de dragons au bord des fenêtres et Amory a tellement eu peur en voyant une sculpture
qu’il a tremblé et que toute son armure est tombée.
Nous avons donc reconstruit, reconstitué l’armure d’Amory.