Rituel de vocabulaire

Le mot du jourCM 1 de Mme Leduc

Pour enrichir notre vocabulaire, la maitresse nous donne tous les jours un « mot du jour ». Vendredi 4 octobre, la maitresse nous a donné une feuille et on devait écrire une histoire courte avec les mots découverts (pathétique, biscornu, déconfit, mégère, vernissage). Aujourd’hui, le mot du jour était « accoutumer » (texte écrit et tapé par Candice et Calie).

Productions d’élèves

Aléaume : Au vernissage, j’ai vu un tableau biscornu. Il était très pathétique. Une mégère vient dire du mal du tableau, alors le peintre a une mine déconfite (tapé par Léo et Dylan).

Louka B. : Il était une fois une sorcière, une véritable mégère, qui voulait du mal à tout le monde. Avec sa baguette magique, elle transforme tout ce que elle n’aime pas en choses qu’elle aime. Cette sorcière était si méchante et biscornue et si cruelle que tout le monde était déconfit. Tout le monde la trouvait pathétique surtout quand elle s’est transformée en princesse pour le vernissage (tapé par Noélyne et Line).

Emy : Aujourd’hui, mon oncle a reçu une invitation pour un vernissage mais quand il reçoit son invitation, arrive une dame qui dit : »Mais t’es moche, toi ! ». Je dis à mon oncle que cette fille est une mégère. Elle est repartie chez elle, dans sa maison biscornue. Puis j’ai rencontré son fils à l’école, il avait une tête déconfite (tapé par Emy et Léann).

Texte écrit par Line : Ce boute-en-train tergiverse à aller chercher son trophée car il a tellement d’amour-propre que ça en devient son talon d’Achille. Et, pendant des heures et des heures, il nous répétait en vain qu’il était le plus fort.

Texte produit par Abel : C’est l’histoire d’un homme qui veut écrire un livre sur un boute-en-train. Le problème, c’est que son talon d’Achille est d’écrire justement. Au début, il tergiverse. Mais, à la fin, tout le monde aime et il ressent beaucoup d’amour-propre.

Texte de Paul : Mon talon d’Achille, c’est de tergiverser souvent, même pour choisir mes chaussures pour le cross. Avec Michel, nous sommes allés en bus au cross. Lorsque nous sommes arrivés là-bas, j’ai vu un boute-en-train. Puis, c’était l’heure de la course. Quand j’ai su mon résultat, j’ai ressenti de l’amour-propre.

Texte écrit par Léo : La ruse n’est pas le talon d’Achille du renard et, quand il attrape une proie, il ressent de l’amour-propre. Mais lorsqu’il voit une poule ou une vipère, il tergiverse … Quand il est dans le poulailler, c’est un vrai boute-en-train !

A partir des mots « babiller », « gringalet », « flegmatique », « chamade » et « rixe », les élèves de la classe devaient écrire une courte histoire. Voici leurs productions :

Thomas : J’étais dans la jungle alors que je n’étais qu’un gringalet. J’ai vu un serpent qui faisait une rixe. Mon cœur battait la chamade. J’ai essayé de rester flegmatique. Je suis rentré voir les policiers et j’ai trop babillé avec eux.

Léo : C’était à l’école, il y avait des élèves qui babillaient, des gringalets et des enfants qui faisaient une rixe dans la cour. Du coup, les maitresses n’étaient pas du tout flegmatiques et leurs cœurs battaient la chamade.

Line : Hier, j’ai tenté d’aller voir une rixe dans un lieu public. Quand j’ai réussi à entrer, j’ai vu un gringalet qui se battait contre une personne très forte. J’ai scruté cette personne et j’ai vu que son cœur battait la chamade. Bien sûr, le gringalet a perdu mais il avait l’air flegmatique. Là-bas, ce qui m’a énervé, c’est que deux femmes ne faisaient que de babiller.