Blob l’éponge!

Blob l’éponge!

Notre établissement participe à l’opération « Blob-Terre », un projet regroupant 4500 établissements scolaires.

Nous allons élever un blob en classe et réaliser des expériences avec lui.

Thomas Pesquet accomplira les mêmes expériences à bord de la station spatiale internationale (ISS), mais en micropesanteur ! Quelle chance de mener ces expériences en même temps que lui et que tous ces élèves à travers la France, du CE2 au lycée, et même dans des classes de BTS!

Le CNES (centre national d’études spatiales), en partenariat avec le CNRS (centre national de la recherche scientifique) ont envoyé le 10/08/21 un blob à bord de l’ISS.

Plus connu sous son nom usuel « blob », le Physarum polycephalum n’est ni une plante, ni un animal, ni un champignon! Mais il est vivant tout de même. Il grandit, respire…

Cet organisme monocellulaire sans cerveau est capable de se déplacer, de se nourrir, de s’organiser et même de transmettre ses apprentissages à un autre blob. Ses capacités d’apprentissage font l’objet de recherches dans le laboratoire d’Audrey Dussutour, Directrice de recherche CNRS au Centre de recherches sur la cognition animale.

Nous avons reçu nos blobs par la poste, sous forme de sclérote.

Il s’agit d’un Blob desséché sous forme de croûte jaune. Il est en état de dormance. Et quand il se réveille, il est alors de nouveau « tout jeune ». C’est pour cela qu’on dit qu’il est quasiment immortel.

Pour réveiller le blob, il suffit de déposer son sclérote sur la gélose et de placer quelques flocons d’avoine à quelques millimètres du sclérote. L’humidité du substrat permettra de maintenir le blob hydraté.

Physalis polycephalum est apparu il y a plus de 500 millions d’année sur terre. Son nom « blob » lui a été donné par Audrey Dussutour et fait référence à un film d’horreur “the Blob”.

Sa taille peut atteindre dix mètres carrés! Le blob est chaque jour deux fois plus grand que la veille !

Il se déplace de 2 à 4 cm/h grâce à un réseau de vaisseaux qui se contractent dans lequel passe un liquide.

Toutes les 2 minutes le sens de circulation de ce liquide s’inverse.

Il existe plus de 1000 espèces de blob, ainsi que 720 types sexuels. Le Physarum polycephalum est généralement de couleur jaune, mais il existe également de différentes couleurs comme par exemple de couleur bleu, vert, rose ou encore rouge.

Pour nos expériences, nous déposons le blob sur de la gélose (que nous réalisons nous mêmes à base d’agar-agar) dans une boite de Petri.

Nous le nourrissons avec des flocons d’avoine, mais nous avons aussi essayé de lui donner à manger de la pomme, des feuilles, du camembert, une mouche, et même une rose des sables au chocolat…

Il faut placer le blob dans le noir, afin de le protéger de la lumière

Au microscope, nous voyons très bien le liquide couler dans les veines, puis changer de sens!!!

Nous avons lancé plusieurs expériences pour observer comment il peut éviter le sel (qu’il déteste), comment il trouve son chemin dans un labyrinthe, comment il reconnaît et retrouve le chemin le plus court possible.

Le blob a contourné et entouré le morceau de camembert, avant d’enfin se décider à l’attaquer!

4 réflexions sur « Blob l’éponge! »

    1. Bonjour Mr Briand,
      Le blob pourrait se manger. Il n’est pas dangereux en lui-même.
      Mais comme il se nourrit de bactéries, il pourrait en contenir et elles en revanche seraient dangereuses.
      Donc on ne le conseille pas!

    1. Bonjour Mme Moret!
      Le blob est présent sur terre depuis plus de 500 millions d’années!
      Il est là , bien présent et résistant. Mais il n’est pas dangereux, ne viendra pas nous manger la nuit et n’a pas l’air décidé à nous envahir!

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