Une combattante contre la COVID

Nadège Molza a 44 ans, mariée avec 4 enfants. Elle est aide soignante à l’hôpital du Mans et travaille actuellement en service COVID.

Elle a vu la maladie et la mort de près. « C’est dramatique ce qu’il nous arrive , c’est vraiment dramatique parce que ça ne concerne pas qu’un État, pas que la France. Ça concerne l’humanité entière. Le monde entier est en difficulté aujourd’hui. Lorsque l’on voit les dégâts dans le monde, c’est une catastrophe pas possible. Les gens vivent difficilement et malgré les vaccins, ils continuent à mourir. C’est difficile… Tout ce que l’on veut c’est que les vaccins soient efficaces. On veut que le monde s’en sorte mais on n’est pas encore sortis de l’auberge ».

Ce sont les mots de Nadège Molza, 44 ans , mariée et mère de quatre enfants qui travaille actuellement en service Covid de l’hôpital du Mans. Pour cette aide soignante, ses études en BTS comptabilité et gestion sont loin. Elle a changé de voie et trouvé sa vocation dans le domaine de la santé. D’abord à l’école d’aide-soignante où elle a obtenu son diplôme. Elle a commencé à travailler en maison de retraite. Puis en poste à l’hôpital du Mans depuis 8 ans.

Au départ, elle travaillait en gériatrie – c’est lorsqu’on s’occupe des personne âgées -, des personnes qui ont 60 ans et plus. Elle est ensuite passée en médecine polyvalente pour adulte, où l’on s’occupe de toutes les pathologies.

Depuis février 2020 son service a changé de statut : ce n’est plus de la médecine polyvalente mais le service Covid. « Nous n’étions pas prêts à cela, il fallait faire la réorganisation de tout le service et courir de gauche à droite » ajoute- t-elle. Les gens du services sanitaires venaient lui faire cours. « La COVID a apporté beaucoup de changements pour tout, déjà qu’avant on était vigilant mais là il fallait l’être encore plus parce que c’est une pathologie qu’on ne connaissait pas. Tous les jours les protocoles changeaient ce qui faisait que la charge de travail était épuisante psychologiquement , moralement , physiquement. Et quand tu rentres à la maison sachant que tu travailles dans le service COVID, quand tu arrives chez toi tu n’es pas tranquille » nous confie-t-elle.

Les questions que Nadège Molza se posaient la déstabilisaient en tant que mère, en tant qu’épouse ainsi qu’en tant que soignante. Elle nous dira par la suite, qu’elle a gardé des séquelles face au COVID. La prise en charge des patients COVID est particulière. Ce qui est important pour les soignants, c’est d’avoir un contact avec leurs patients, ce qui n’est plus possible. « Je crois que ce qui m ‘a le plus choqué , c’est comment se passaient les décès parce que forcément lorsqu’on travaille à l’hôpital, on est confrontés à la mort. C’était dur, car au moment de la mort, on ne les traitait pas de la même façon qu’on traite les autres patients. Il y a un traitement particulier et c’est tout un rituel.» avoue-t-elle.

Ylona, Salma, 4eC, collège Bérengère de Navarre – Le Mans

Á la rencontre d’une conseillère d’orientation

Charlotte Delrieu est conseillère d’orientation au notre collège Bérengère de Navarre au Mans, fonction essentielle mais difficile.

Charlotte Delrieu, dans son bureau au collège Bérengère de Navarre

Être conseillère d’orientation dans un collège

Au départ notre conseillère d’orientation travaillait en Île de France dans le 92, dans un cabinet libéral en tant que psychologue. Puis elle est venue en Sarthe.

Une conseillère en orientation est une spécialiste du conseil individuel en orientation scolaire et professionnelle. Sa mission est d’aider les jeunes à mieux se connaître, à mieux se situer dans le monde du travail, à repérer les informations utiles, à s’organiser dans leurs choix d’orientation. Elle intervient à partir du collège.

Charlotte Delrieu travaille également au CIO en tant que psychologue.Le CIO est un Centre d’Information et d’Orientation. Ce lieu d’information et de conseil d’orientation existe dans toutes les académies.

Pour devenir conseillère en orientation il faut un diplôme de psychologue (bac + 5).

Ce n’est pas un métier de tout repos !

« Les aspects les plus difficiles du métier sont les changements réguliers qui nécessitent des mises à jour constante. De plus il n’y a pas assez de temps dans les établissements scolaires par rapport au nombre d’élèves. Il n’y a qu’un suivi ponctuel avec les élèves mais pas un suivi en continu. Et il manque le temps pour travailler en équipe avec les enseignants », explique Mme Delrieu.

Aymane, Nassere, Sofiène, 4eC

collège Bérengère de Navarre – Le Mans