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“Tout le monde est employable” telle est la devise d’Envie Maine

Basé au Mans depuis 1990, Envie Maine favorise l’insertion de personnes éloignées de l’emploi et l’écologie. Mme Fortuné y est chargée de communication et assistante administrative depuis 2 ans.

Envie Maine au Mans 10 route d’ Allonnes.

Quel est le cycle de réparation des appareils électroménagers dans votre entreprise ?

La première étape du recyclage est la récupération des invendus dans les supermarchés ou dans les déchetteries. La deuxième étape est le reconditionnement : les appareils électroménagers sont rapportés dans des centres de tri et regroupement où l’on décide s’ils peuvent être reconditionnés et vendus 50 % moins cher.

Leur entrepôt où ils stockent l’électroménager en réparation.

Pourquoi engager des personnes non qualifiées dans le reconditionnement et la réparation ?

Il est important de donner sa chance à tout le monde. Ce n’est pas parce qu’on a eu un parcours de vie difficile que l’on doit être rejeté de la société. Il y a actuellement 220 salariés dont 185 personnes en réinsertion chez Envie Maine (au Mans et à Laval).

Un employé réparant une machine à laver

Comment formez-vous vos employés en réinsertion ?

Nos employés ont un contrat de deux ans au maximum avec Envie. Ils sont accompagnés par des chargés d’accompagnement qui les suivent tout le long de leur parcours chez Envie. Ils font des points réguliers avec eux où ils parlent de leurs envies professionnelles et ils les aident à les relancer dans leur vie qu’elle soit professionnelle ou privée.

Quelles sont les activités d’Envie Maine ?

Envie Maine ce n’est pas que de la réparation d’électroménager. Avant tout, Envie Maine rassemble différentes structures d’insertion mais aussi un chantier d’insertion, qui emploie des personnes qui sont depuis plus longtemps éloignées de l’emploi. Il existe aussi Vel ’nature qui permet de louer des canoës, des vélos et des fauteuils PMR (à l’Arche de la Nature). Il y a aussi une équipe de second œuvre qui réalise des travaux de peinture ou de pose de sols sur différents chantiers comme les travaux de leur futur bâtiment où ils s’installeront en septembre 2022. Ils peuvent aussi rénover des vélos qui leur sont donnés ou qu’ils ont récupérés dans des déchetteries. Et enfin la gestion de la buvette à l’Arche de la Nature et la Machinerie qui fabrique du mobilier et des objets en bois recyclés.

Un employé réparant un vélo dans l’atelier

Combien y a-t-il de magasins Envie en France et combien de tonnes de déchets d’équipements électriques et électroniques sont collectés?

Il y a 52 magasins Envie en France et chaque année, ils collectent plus de 164 000 tonnes d’équipements électriques et électroniques soit près d’un tiers du marché par an.

Combien d’équipements électriques et électroniques sont rénovés par an?

Plus de 104 000 équipements sont rénovés chaque année.

Combien de personnes retrouvent un emploi après être passées chez Envie?

Près de 70% de personnes retrouvent un emploi ou une formation après être passées chez Envie.

Mais Envie, c’est aussi du transport de marchandises et des prestations de sous-traitance industrielle. Grâce à des entreprises comme Envie Maine, il est facile de préserver la planète et de favoriser l’emploi de personnes en difficultés. En plus Envie Maine fait partie d’un réseau donc vous pouvez trouver des magasins Envie dans toute la France.

Faustine, Alice, Linda, Tahire, 4A, collège Bérengère de Navarre – Le Mans

La Poste et la pollution

Au cours des dix dernières années, la forêt française a gagné près de 500 000 hectares. La Poste et d’autres compagnies comptent réduire le plastique à 100%, Nestlé le fait déjà. Et en plus de réduire le plastique, ils réduisent le gaz.

Le transport

La poste distribue 453 colis par seconde selon le site www.planetoscope.com./mobilité/1318-.html .

Elle compte 8 100 véhicules électriques sur une flotte totale de 29 000 véhicules, ceci pour réduire l’impact écologique.

11000 colis sont livrés chaque jour au Mans et tout ça est géré à Neuville-sur-Sarthe via son service Colissimo.

Le recyclage

La Poste prend le recyclage au sérieux et recycle tout type de plastique, carton, papier carton et cartouche d’encre.

Témoignage d’un représentant de la Poste

Comment réduisez-vous le carbone ?

Nous utilisons des camions électriques, trottinettes électriques et vélos manuels.

Quel est votre moyen de transport le plus écologique ?

Le vélo, la trottinette électrique et les camions électriques.

Comment réduisez-vous la paperasse ?

Nous utilisons le numérique pour signer et envoyer des lettres par mail.

Quel est l’intérêt pour vous de recycler ?

Pour sauvegarder la planète et stopper le réchauffement climatique.

Quel est votre moyen d’emballage le plus écologique ?

L’emballage en carton et papier carton est le plus écologique.

Badr, Mohamed Ali, Ilyès, Yacine, 4A, collège Bérengère de Navarre

Un prof écolo et engagé

Monsieur Vérot, professeur au collège Bérengère de Navarre, est le créateur du club écolo. Mis en place dans l’établissement depuis plus de 19 ans, ce club permet aux élèves de s’engager pour l’environnement.

M. Vérot devant le jardin du collège Bérengère de Navarre

Qui êtes-vous ?

Je suis enseignant en SVT depuis plus de 20 ans et engagé dans le club écolo.

Comment êtes-vous devenu enseignant ?

J’aurais aimé être biologiste marin mais à la fac de biologie, j’ai fait un stage en école primaire et j’ai aimé le contact avec les enfants ce qui m’a donné envie d’enseigner.

Quelles sont vos passions ?

J’aime la nature et la dessiner. J’aime aussi lire et le contact avec les élèves.

Comment est né le club écolo ?

Une enseignante avait développé le tri du papier et l’année suivante a collaboré avec le Jardin du Soleil, et l’association Culture et Liberté pour aménager le potager. Le Jardin du Soleil est comme une association pour apprendre aux enfants à jardiner (NDLR).

Comment faites-vous pour que les collégiens s’inscrivent au club écolo ?

Il y a surtout des élèves de 6ème mais tous les élèves peuvent participer au tri, au jardinage…

Êtes-vous écolo ?

Oui, à mon niveau. Je trie mes déchets, je prends le vélo au lieu de la voiture pour circuler.

Pensez-vous avoir inspiré le projet du futur square à côté du collège Bérengère de Navarre ?

Les élèves du club ont répondu à un questionnaire, source d’inspiration pour les concepteurs du projet.

Nino, Thomas, Ethan,4a, Collège Bérengère de Navarre

Makayson , un adolescent passionné d’urbex

-Pourquoi aimez-vous l’urbex ?

Il y a de l’adrénaline, on prend des risques.

-Quelle exploration vous a fait le plus peur ?

Un hôpital qui date de la guerre dans un village.

-Quelle est votre motivation ?

Les prises de risque, découvrir les histoires des endroits où je vais.

-Pourquoi pratiquez-vous l’urbex ?

Quand je vois des endroits abandonnés avec mes potes, ça nous tente et on a envie d’y rentrer et de découvrir.

-Avec qui pratiquez-vous ?

Avec mes amis de mon quartier.

Makayson, Dren, Kylian, Rakhman, 4A, collège Bérengère de Navarre.

VIVRE COMME À LA MAISON À LA ROSE DES VENTS

EPHAD La Rose des VENTS

A la maison de retraite « La rose des vents » à Ruaudin , depuis deux ans, les aides soignants ont dû s’engager auprès des résidents de l’EHPAD pour faire face à la crise sanitaire. C’est le cas de Karoline Chevet.

Quel est votre métier ? En quoi consiste-t-il ? Quel est votre rôle ?

« J’assure le bien-être et le confort des résidents en les aidant dans les tâches comme le lever, la toilette, l’élimination (urines et selles), l’habillage et le coucher ; tout ce qu’ils ne peuvent pas faire, je les aide. Je participe également à l’installation des résidents, à la surveillance, la stimulation ou l’aide pour les repas parce qu’il y a des personnes qui ne peuvent plus manger seules. C’est un métier où l’on se sent utile. »

Par rapport au Covid, continuez-vous de fonctionner de la même manière ?

« Avec le Covid, nous n’avons pas changé nos habitudes sauf qu’on devait porter le masque et puis le lavage de mains qui était plus important. On faisait attention. Au début, nous portions des sur-blouses pour rentrer dans les chambres. »

Comment avez-vous eu envie d’exercer ce métier ?

« C’était en moi, j’aimais bien soigner les gens, les rendre heureux, m’occuper d’eux et j’aimais plus les soins. »

Quels sont les avantages et les inconvénients de ce métier ?

« Les inconvénients sont de travailler le week-end et les jours fériés, la nuit, se lever tôt, se coucher tard. Les avantages sont de créer du lien avec les résidents et les collègues, c’est comme une deuxième famille. »

Comment organisez-vous votre journée avec les personnes âgées face au Covid 19 ?

« On s’est adapté. Au départ, les résidents ont été confinés dans leur chambre plus d’un mois. On sortait les résidents à leur porte. On organisait des repas dans le couloir, à l’entrée des chambres ainsi que des animations comme le loto pour qu’ils puissent se voir. »

Quelles difficultés rencontrez-vous face à la crise sanitaire ?

« Au début, ce qui était difficile, c’était le manque de masques. On en avait au compte-goutte. Et puis, c’était difficile pendant l’isolement des résidents, de les entendre nous demander s’ils avaient de la visite. »

Avez-vous toujours le droit au contact physique avec les Seniors pendant cette crise ?

« Bien sûr, si on a bien les mains lavées, on peut les toucher, les caresser pour les masser. »

Est-ce que les personnes âgées ont dû porter le masque dans la salle commune ?

« Jamais. Au départ, il y a eu l’isolement et puis quand ils se sont retrouvés dans la salle à manger, ils étaient à une distance de deux mètres. »

Avez-vous organisé des appels téléphoniques ou vidéos avec les familles des résidents pendant le confinement ?

« Oui, comme la famille et les amis des résidents ne pouvaient pas les voir, on organisait des appels vidéos et téléphoniques. On en faisait dès qu’on pouvait. L’animatrice s’en occupait. Elle organisait des activités à faire pour les résidents. Parfois, on sortait des gens un par un. C’était compliqué pour certains résidents de ne pas voir leurs proches. Ils ne comprenaient pas trop ce qu’il leur arrivait. » »

Questions posées à Huguette, une résidente :

Comment vous sentez-vous par rapport à la crise sanitaire ?

« Je ne l’ai pas trop mal vécu, je m’occupais. »

Êtes-vous satisfaite du travail du personnel face au Covid-19 ?

« Ils se sont bien organisés par rapport à d’autres maisons de retraite où il y a eu des cas et des décès. »

Comment occupez-vous vos journées enfermée dans votre chambre, confinées pendant un peu plus d’un mois ?

« Ohhh boh, j’ai tricoté, j’ai fait des mots croisés, j’ai lu, je ne me suis pas trop ennuyée !

Je parlais aussi de porte à porte avec un de mes voisins de chambre. Je pense que je suis celle qui me suis le moins ennuyée pendant le confinement. »

A gauche, Huguette Ruquier, résidente, et à droite, Karoline Chevet, aide soignante

Suzanne, Luane, Karina, Alice 4 B, collège Bérengère de Navarre

IKKS Men se soucie de l’écologie

Après son CAP vente de 2 ans, Méline a intégré IKKS Men en 2019. Le magasin se situe au Mans 9 Rue Saint-Jacques. Elle nous présente les actions de la marque en faveur de l’écologie.

IKKS Men au Mans

Vos ventes ont-elles baissé depuis la crise sanitaire ou elles n’ont pas bougé ?
“Après les déconfinements, nous avons bien vendu. Cela nous a bien aidés à
rattraper ce que l’on avait perdu. Après, c’est aléatoire en fonction des périodes de l’année, des offres commerciales ou même des collections. Mais sur un bilan nous avons bien rattrapé ce qu’on n’avait pas vendu lors des confinements”.

Aimez-vous ce contact avec le client?

Oui j’aime beaucoup, nous avons la chance d’être dans un magasin où le contact client est primordial. Le fait de travailler avec une clientèle masculine donne un contexte client différent et assez enrichissant.

IKKS des vêtements plus écologiques !

De plus en plus de vêtements respectent des normes environnementales. “Il y a plein d’articles, cela dépend des matières. Ça peut-être du jean, du pull ou même du tee-shirt.” Cela représente même aujourd’hui un pourcentage non négligeable. “Sur une collection entière, environ 40% est fabriqué avec des matières écoresponsables.” Le best-seller reste le tee-shirt. D’ailleurs : “Les vêtements ne sont pas plus chers car ils sont écologiques.”

Une tenue fabriquée de façon écologique


Un partenariat positif avec The Sea Cleaners

Collaborez-vous souvent avec des associations qui favorisent
l’écologie ? Si oui, laquelle ?

Cela fait deux ans que je suis dans cette entreprise, c’est la deuxième année qu’on le fait donc à équivalent d’une fois par an.
Travaillez-vous avec d’autres associations que The Sea Cleaners? “Non, nous ne travaillons pas avec d’autres associations”.

D’où l’idée de collaborer avec des associations vous est-elle venue ?

“L’image représentée par IKKS est une image d’ouverture d’esprit et de s’affirmer telle que l’on est. IKKS partage les mêmes valeurs que l’association The Sea Cleaners donc l’idée de collaborer avec eux a permis de transformer nos convictions en action.”


En conclusion, qu’aimez-vous dans ce magasin?
J’aime beaucoup les produits et la qualité de ceux-ci, l’évolution que le magasin prend et que je constate depuis les débuts au niveau justement de toute la gamme écoresponsable qui se multiplie petit à petit avec la création d’un thème à partir de ça. Mais ce que j’aime surtout c’est travailler pour le groupe IKKS qui, justement je trouve, a et représente de belles valeurs qui me correspondent assez bien.

Anaïs, Tiffany, Chirine, 4B, collège Bérengère de Navarre

Dans ce métier : « il n’y a pas de routine »

Carole Thevenin, auxiliaire de vie, engagée, travaille pour un organisme d’aide à domicile appelé l’ADHAP, avenue Rhin et Danube au Mans.

Carole Thevenin, auxiliaire de vie à l’ADHAP

Depuis quand travaillez-vous dans cet endroit ?

« Depuis bientôt deux ans. Pour exercer ce métier, il faut un contrat de professionnalisation pour devenir responsable de secteur sanitaire et social. Les auxiliaires de vie se forment entre eux. »

Pourquoi aimez-vous ce métier?

« Le planning est variable et il n’y a pas de routine. C’est pour cette raison que j’aime ce métier.»

Qu’avez-vous mis en place pour aider les gens ?

« Ce sont les auxiliaires qui se déplacent au domicile des clients. Ils sont joignables 24h/24 et 7j/7. Les auxiliaires évaluent l’état de la personne avant de commencer les soins. Les clients ne sont pas toujours aidés par la même personne. Les auxiliaires de vie aident au quotidien (douche, repas, repassage…). Notre but est que nos patients guérissent et ne reviennent plus. »

En ce qui concerne les repas, ils sont livrés par les auxiliaires de vie et préparés par un cuisinier en fonction de l’envie de la personne .

Arrivez-vous à soigner tous les patients ?

« Certaines personnes refusent les soins, et de se faire aider.

Les auxiliaires ne sont pas toujours au courant des problèmes des clients mais «au fur et à mesure du temps, nous apprenons beaucoup sur eux. »

Emmy, Marilou, Lamia, Aya 4B, Collège Bérengère de Navarre

Les responsabilités de Wissem et Iman, délégués au collège Bérengère de Navarre

Collège Bérengère de Navarre

Dans un collège, chaque classe élit deux délégués titulaires et deux suppléants pour l’année scolaire. Il n’y a pas de date précise lors des élections des délégués, leur mandat s’étend jusqu’à la fin de l’année scolaire. Ils sont chargés de représenter les élèves de la classe. Ils sont les porte-paroles des élèves auprès des professeurs et des personnels d’éducation, notamment au moment du conseil de classe où ils représentent leurs camarades.

Wissem H. et Iman A. sont délégués de la classe de 4èmeB et 4èmeA au Collège Bérengère de Navarre, situé dans le quartier des Sources, au Mans. Ils nous présentent cette fonction importante.

Interview de Wissem H. 4B, 13 ans

Pourquoi vouliez-vous être délégué ?

Pour être présent au conseil de classe et mettre en place de nouvelles règles comme par exemple pouvoir utiliser le téléphone à certains moments, en dehors des cours.

Que pensez-vous du rôle de délégué ?

C’est bien, ça nous donne des responsabilités.

Ça fait quoi d’être délégué ?

Être délégué, c’est intéressant car c’est un rôle différent de celui d’élève.

Interview d’Iman A. 4A, 13 ans

Pourquoi vouliez-vous être déléguée ?

Parce que je n’ai jamais été déléguée et je voulais voir ce que c’était.

Ça fait quoi d’être déléguée ?

Être déléguée c’est recevoir un plus par rapport aux autres élèves.

Nassim E. Nassim B. Nourainya P. Wissem H. 4B, Collège Bérengère de Navarre

Un entraîneur bénévole à l’US Glonnières

Zakaria est entraîneur bénévole à l’US Glonnières

Zakaria est entraîneur bénévole de 25 ans à l’US Glonnières, dans les quartiers sud du Mans, depuis quatre ans.
Quel est votre prénom ?
Je m’appelle Zakaria mais mes joueurs et mes amis m’appellent Zako.
Où travaillez-vous ?
Je travaille dans les quartiers du Sud au club US Glonnières en tant qu’entraîneur.
Qu’est-ce qu’un entraîneur ?
L’entraîneur c’est quelqu’un qui aide les jeunes à réaliser leurs rêves sportifs.
Qu’est-ce que vous apportez à l’équipe ?
J’apporte mon savoir et mes connaissances.
Avez-vous déjà joué au foot avant ?
Oui j’ai déjà joué au foot avant.
Est-ce que tu aimes ce métier et si oui pourquoi ?
Oui j’aime ce métier parce que je trouve ça amusant.
Avez-vous un métier en dehors de celui-ci et si oui lequel ?
Oui j’en ai un, je suis éducateur spécialisé.
Etes-vous bénévole ou salarié ?
Non je suis bénévole parce que ce n’est pas le club principal du Mans.
Depuis combien de temps êtes-vous entraîneur ?
J’ai entraîné deux ans,je suis parti un an, je suis revenu pendant deux ans aux Glonnières.
Auriez-vous préféré être bénévole ou salarié ?
Bien sur j’aurais préféré être salarié car j’aide les jeunes à gagner les matchs.

Nygel, Francisco, Tarik, Amir, 4B, collège Bérengère de Navarre

Pour lutter contre la précarité étudiante

L’épicerie solidaire étudiante

Madame GERVOT Suzy-Lou présidente de l’Épicerie Solidaire Étudiante du Mans nous explique le fonctionnement de son association.

Quel est le concept de votre épicerie solidaire ?

C’est une épicerie solidaire pour les étudiants bénéficiaires, ils sont envoyés par les assistantes sociales de l’université. Tous les étudiants ne peuvent pas accéder à cette épicerie, c’est seulement pour ceux qui sont dans le besoin. L’épicerie vend des produits alimentaires à 45 cents le kilo. Nous proposons des produits frais, de la viande, du fromage, des gâteaux, des boissons… tout ce qu’on peut trouver dans une épicerie ordinaire. Nous dépendons de la banque alimentaire, chaque semaine on reçoit des produits différents. On commande par catégorie mais on ne sait pas ce qu’on va recevoir. Ensuite les étudiants choisissent parmi le choix de la semaine.

D’où vient l’idée de créer une épicerie solidaire ?

L’idée est venue d’étudiants en économie en mars 2006. L’épicerie s’est transformée en association au fil du temps. Depuis 2006 l’épicerie marche toujours autant car il y a toujours des étudiants dans le besoin.

L’épicerie solidaire est-elle uniquement destinée aux étudiants de l’université ?

L’accès est ouvert à tous les étudiants. S’ils sentent qu’ils ont besoin de cette aide, ils vont voir les assistantes sociales et en fonction de leur réponse ils auront oui ou non accès à l’épicerie ou à d’autres endroits.

Combien de personnes ont accès à l’épicerie ?

C’est ouvert seulement le mardi et 40 à 50 personnes par jour, cela dépend des périodes. Il y a environ 300 bénéficiaires à l’année.

Vous pouvez faire des dons aux étudiants sarthois, au 16 Boulevard Charles Nicolle.

Asma, Youness et Rania 4èmeC du collège Bérengère de Navarre – Le Mans