Lorène Kavirajh est la gérante du Mia house, un bar à chat qui accueille les chats de trois associations et les propose à l’adoption.
C’est une idée que Lorène Kaviajh a depuis l’adolescence depuis que les premiers bars à chats se sont ouverts à Paris. “J’y pense depuis maintenant une vingtaine d’années” donc l’idée est toujours restée dans un coin de sa tête. “Puis un jour j’ai décidé de me lancer.”
Un bar qui aide les chats
Le bar apporte son aide aux chats : “Nous, on est une famille d’accueil” qui garde des chats abandonnés et trouvés dans la rue. “Les chats viennent de trois associations : Animal Actions, Anima Cœur et Tabatta72”.
Un lien avec les associations et les chats
Trois associations s’occupent des chats de la rue. Elles pratiquent beaucoup de stérilisations, les nourrissent, les identifient. Elles sociabilisent des chats très craintifs, ça prend beaucoup de temps. 87 chats ont déjà été adoptés. Les chats actuels vont tous partir à la fin de la semaine, Mia House comptabilisera alors plus de 90 chats adoptés.
Le type de public
Ils reçoivent tout public : des mamans, des jeunes, des ados, des mamies, et tous les gens câlinent les chats. « On a un public très large. »
L’adoption
L’adoption dépend des périodes : « en hiver, souvent les gens sont chez eux donc il y a beaucoup d’adoptions. En été ça se calme, les gens partent en vacances. Ce n’est pas vraiment le moment pour eux d’adopter un chat ».
L’association s’occupe de l’adoption, gère le contrat d’adoption, elle voit si vraiment le chat correspond à la famille. Lorène a parfois des nouvelles : «on nous envoie des messages. Je me souviens d’une famille de Couffé qui m’envoyait des photos de leur chat adopté ».
Avant que le chat soit placé en famille d’accueil, l’association va observer son comportement, s’il s’entend bien avec les autres chats, s’il n’est pas trop timide pour venir au bar. C’est important qu’ils s’entendent bien avec les autres chats, car la nuit ils y restent et il ne faut pas qu’il y ait de grosses bagarres. «S’ils ne sont pas tous amis ce n’est pas grave.»
Si un client vient au bar et qu’il a un coup de cœur pour un des chats, l’adoption est possible. « Dans ce cas je transmets les coordonnées de l’association. Mais avant cela, comme je connais bien les chats, je peux déjà parler avec la famille de son caractère. Et souvent ce sont des adoptions réussies parce qu’on ne se trompe pas, on sait que le chat est comme ça et qu’il a besoin d’un jardin, qu’il a besoin d’une famille avec des enfants ou pas… ».
Un bar convivial
Si le bar s’agrandit, il risque de perdre son côté convivial. Lorène n’aura plus forcément le temps d’aller parler aux clients, elle aime bien ce petit côté cocooning, comme à la maison : « Pour l’instant ce n’est pas prévu. »
Anh-Thy, Wissame, Aymeric, Benjamin, 4C, collège B. de Navarre