Rudy Chartier : son parcours dans la pâtisserie en France et à l’étranger, puis sa reconversion
Avant de partir
Il est allé à Nantes pour rejoindre des amis dans la restauration pour apprendre le métier de cuisinier. Avec ce travail il a voyagé en Suisse et en Espagne pendant 1 an puis s’est installé à Londres pendant 2 ans. Il a rencontré une femme qui venait de Nouvelle-Zélande et il est parti avec elle alors il a commencé un voyage pas comme les autres.
En Nouvelle-Zélande
Quand il était en Nouvelle-Zélande, il a travaillé dans un établissement où il pouvait faire le de la cuisine mais il y avait aussi de la pâtisserie et alors il s’y est intéressé. Et il a commencé à vendre ses pâtisseries au marché. Les clients ont beaucoup aimé et il a eu beaucoup de succès. «On a commencé à se créer une clientèle régulière», raconte Rudy. Alors avec son succès il a décidé d’ouvrir sa pâtisserie : elle s’appelle « l’amour en cage ». A l’ouverture il a eu beaucoup de clients et il y a même des gens qui ont fait 45 minutes de route pour aller voir l’ouverture de la pâtisserie. Avec le succès ils se sont faits connaître dans la région. «J’ai commencé à faire des cours de pâtisserie en partenariat avec NEF» dit Rudy. Alors il s’est fait inviter par NEF et il a commencé à faire des ouvertures de showroom. Il a aussi fait le Wellington Food Show qui se passe dans le stade de Wellington. Cet événement dure 3 jours. On y rencontre des personnalités du monde de la pâtisserie.
Ça faisait 4 ans qu’il avait ouvert sa pâtisserie et sa fille a eu 6 ans. Elle pouvait entrer en CP alors il est rentré en France avec sa femme et sa fille.
Le retour
Aujourd’hui il ne fait plus de pâtisserie même chez lui. Il sait qu’il n’ouvrira jamais une autre pâtisserie. Les horaires et le fait de travailler les week-ends et les jours fériés ne permettent pas d’avoir une vie sociale et familiale. Rudy a repris ses études en arrivant en France et il est maintenant développeur web dans une entreprise qui développe des sites de vente en ligne et il ajoute : « Même si je ne suis plus en Nouvelle-Zélande, l’anglais me sert tous les jours dans mon métier. C’est pour ça que j’encourage tous les jeunes à apprendre l’anglais car ça leur sera utile pour leur vie professionnelle et personnelle pour les voyages ou pour plein d’autres choses».
Tom et Hector, 4eB, collège Bérengère de Navarre, Le Mans